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Une charge de travail toujours trop rarement évaluée et des remèdes tardifs

Dans de nombreux secteurs de l’entreprise, heureusement pas tous, la charge de travail est excessive, soumettant le salarié à un niveau de stress important, avec un sentiment de travail bâclé et une propension à déborder sur des horaires de travail raisonnables pour rester en ligne avec des objectifs fixés.

Bien souvent, faute d’indicateurs qui permettraient d’être réactifs face à une surcharge de travail, les ajustements d’effectifs arrivent trop tardivement, comme ultime solution pour s’extraire d’une situation devenue ingérable. Par ailleurs, la valorisation des salariés ayant fait face sur la durée à ces périodes de stress intense n’est pas à la hauteur de l’effort consenti et contribue à la précocité de la sensation d’usure au travail.

Une fois les recrutements intervenus, l’octroi des primes de tutorat intervient dans des conditions drastiques, donnant fréquemment aux tuteurs le sentiment que l’objectif est de ne pas la leur verser.

La CFDT persiste à demander ce qui lui avait été refusé lors de la dernière enquête QVT, à savoir l’évaluation trimestrielle de la charge de travail et non pas seulement annuelle. Sans déclenchement d’alertes précoces sur la charge de travail, le risque réside dans l’installation d’une fragilité psychique susceptible de perdurer après même le solutionnement du problème.