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Essentiel #43 • Avril 2025

Édito – Numéro 43 – Avril 2025

Mobilisation face aux mesures salariales insuffisantes

Prochaines étapes pour l’intersyndicale

Vos élus, votre relais auprès de la Direction

Large succès de la pétition intersyndicale

Une pétition largement soutenue

Vous avez été très nombreux à signer la pétition proposée par l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, UDPA) à la suite de l’échec de la négociation salariale due à l’indigence des mesures proposées par la Direction.

Plus de 4 200 signatures pour des mesures correctives

Ce sont donc plus de 50% des salariés administratifs en CDI d’Axa France qui ont manifesté leur mécontentement face à une baisse continue de leur pouvoir d’achat, en demandant des mesures de nature à rétablir un équilibre acceptable dans la répartition des richesses.

Pour mémoire, les demandes intégrées dans la pétition sont les suivantes :

En premier lieu, des augmentations générales pour tous à un niveau qui préserve tous les salariés des effets de l’inflation.

Le versement d’une prime exceptionnelle de 1.000 € au bénéfice de chacun.

L’octroi de 40 actions gratuites à tous à l’occasion du 40ème anniversaire d’Axa.

L’alimentation pour tous, sans « apport personnel », du PERECO à hauteur de 500€.

Entrevue avec Guillaume BORIE

Forte de votre soutien massif, les organisations membres de l’intersyndicale ont sollicité une entrevue avec Guillaume BORIE pour lui remettre la pétition et l’interroger sur les suites qu’il compte lui donner.

Attentes vis-à-vis de la Direction

Nous espérons que la Direction saura entendre votre mécontentement et prendre les décisions de nature à ramener de la sérénité.

L’avenir conditionné à la prise en compte des revendications

C’est du niveau de prise en compte de vos légitimes demandes que dépendra la suite de ce dossier et des actions de l’intersyndicale.

Mesures adoptées pour la pérennité de notre complémentaire santé

Origine du déséquilibre financier

L’aggravation du déséquilibre financier de notre contrat « complémentaire santé » a donné lieu à une nouvelle négociation visant à assurer sa pérennité.

Contexte difficile pour les complémentaires santé

Le déséquilibre du contrat trouve son origine dans l’inflation du coût des actes médicaux, le désengagement de la CPAM, la hausse de consommations des assurés. Les menaces du gouvernement d’instaurer des taxes sur les contrats « complémentaire santé » ne font qu’assombrir le tableau.

Position de la CFDT face à cette situation

Face à cette situation la CFDT a défendu :

Réduire les garanties pour rétablir l’équilibre du contrat irait à l’encontre des mécanismes de solidarité et de mutualisation, en faisant payer aux salariés les plus vulnérables le prix du redressement technique.

La majoration tarifaire est celle qui implique la plus grande participation de l’entreprise, puisque celle-ci prend en charge 80% de la cotisation. Ainsi, pour une augmentation de 1€, 80 centimes seront à la charge de l’entreprise et 20 centimes à la charge du salarié.

Pour être acceptable, la majoration ne pouvait pas être rétroactive au 1er janvier, ce qui aurait entraîné un rattrapage de 4 mois sur la paie du mois de mai.

En période d’instabilité politique rien n’est certain et aggraver l’augmentation de tarif en prenant en compte des taxes non encore finalisées ne paraissait pas judicieux.

Résultat favorable pour les salariés

La CFDT a obtenu gain de cause sur l’ensemble de ces points avec une augmentation de 10% des cotisations à compter du mois de mai. À titre d’illustration, l’augmentation mensuelle sera de l’ordre de 1,61€ pour une rémunération annuelle de 30K€ et de 2,68€ pour une rémunération annuelle de 50K€.

Une surveillance nécessaire des évolutions futures

Si cette augmentation ne devait pas suffire, ou si des facteurs devaient évoluer (consommation, taxes, désengagement de la CPAM), nous serions amenés à revenir une nouvelle fois sur ce dossier très important pour la santé des salariés.

La conception du syndicalisme selon la CFDT

Pourquoi s’intéresser au syndicalisme ?

Régulièrement, des salariés s’interrogent sur l’intérêt de l’action syndicale et son impact sur leur statut et leurs conditions de travail. Une observation sommaire de la situation sociale dans les entreprises aboutit à une évidence : le statut des salariés est nettement meilleur au sein des entreprises dans lesquelles le syndicalisme est présent et actif.

Le syndicalisme face aux critiques actuelles

Néanmoins, en cette période dans laquelle l’utilité des corps intermédiaires est contestée, la CFDT juge utile de rappeler les principes qui guident son action et qui la positionnent en véritable contre-pouvoir visant à préserver l’intérêt des salariés :

  • La CFDT considère que son action doit être guidée par une conciliation des intérêts de l’entreprise et des salariés. 
  • La CFDT n’a en aucun cas la volonté de formuler des revendications qui mettraient en péril l’avenir de l’entreprise. Son action vise à obtenir la répartition des fruits du travail entre salariés et actionnaires. Ex : Les rachats massifs d’actions qui mobilisent des moyens financiers au bénéfice des seuls actionnaires sont l’illustration de ce que la CFDT réprouve.

La CFDT se refuse à envisager le dialogue social en termes de « confiance » ou « d’absence de confiance » en la Direction.

  • Soucieuse d’incarner un contre-pouvoir et de ne pas se limiter à un rôle d’accompagnement des décisions de l’entreprise auprès des salariés, la CFDT appréhende l’ensemble des dossiers sous l’angle d’une analyse critique indépendante qui lui permet d’élaborer des revendications ou de demander l’adaptation des projets présentés.
  • Renoncer à l’analyse pour appréhender le dialogue social sous l’angle de la confiance reviendrait à renoncer à tout rôle de contre-pouvoir et à endosser un rôle de service RH parallèle qui n’est pas le nôtre.

La CFDT est attachée aux prérogatives qui lui sont reconnues par le code du travail.

  • Le code du travail prévoit l’information-consultation des CSE dans certaines situations, notamment en cas de réorganisation ou d’introduction de nouveaux outils.  
  • Lorsqu’elle détient le secrétariat d’une instance, la CFDT s’attache à obtenir les informations/consultations dues à l’instance. Y renoncer reviendrait à ne pas assumer le rôle imparti aux organisations syndicales et à nuire indirectement aux salariés.

La CFDT préconise un recours régulier aux expertises pour parvenir à une meilleure appréhension des dossiers complexes et pouvoir satisfaire aux exigences d’un dialogue social de qualité. 

  • La Direction tend malheureusement à considérer le vote d’une expertise sur un dossier comme une manifestation hostile des organisations syndicales. Pourtant, il n’en est rien, il s’agit seulement de l’exercice d’une prérogative qui permet d’instaurer un dialogue avec un niveau d’information comparable des parties prenantes. 
  • La baisse du volume d’expertises votées par les organisations syndicales depuis 2022 (début de la mandature en cours), s’avère être un signe inquiétant sur l’évolution du dialogue social.

Votre choix syndical impacte votre avenir

Intéressez-vous à la façon dont les organisations syndicales s’inscrivent dans les mécanismes du dialogue social et faites votre choix. Ce choix ne sera pas sans incidence sur vos droits à venir.