Essentiel #36 • Janvier 2024
Lecture audio de l’Essentiel numéro 36
Édito – Numéro 36 – Janvier 2024
À l’occasion de ce début d’année 2024, toute l’équipe CFDT d’Axa France vous présente, ainsi qu’à vos proches, ses meilleurs vœux de Santé et de bonheur pour 2024. Au-delà de la vie privée, les conditions de la vie professionnelle impactent fortement sur l’équilibre et l’épanouissement de chacun. C’est la raison pour laquelle la CFDT continuera à défendre vos conditions de travail, notamment à l’occasion de la négociation Qualité de Vie au Travail programmée au cours du 1er semestre 2024.
Le témoignage de confiance que vous nous avez manifesté en nous remettant massivement votre BFS contribue à nous convaincre que nous sommes soutenus dans nos initiatives. Nous vous en remercions. Votre soutien nous oblige, vous pouvez compter sur vos élus Cfdt
Christophe Vercoutère
OUI À L’ACCORD SANTÉ PRÉVOYANCE, NON À L’ACCORD SUR LES SALAIRES !
Avant la trêve des confiseurs, nous vous informions de l’issue des négociations salariales et de l’évolution à la hausse des cotisations du contrat Santé/Prévoyance à compter de janvier 2024
Santé prévoyance : une impérative mise à jour du contrat
L’évolution à la hausse des cotisations était inéluctable au regard du déséquilibre du contrat Santé-Prévoyance. La CFDT a œuvré à ce que cette augmentation ne s’accompagne pas d’une baisse des garanties. Cet objectif ayant été atteint, la CFDT s’est engagée en signant le nouvel accord.
À compter d’avril 2023, à défaut d’accord, la Direction a mis en place une mesure unilatérale moins avantageuse.
Augmentation salariale : axa fait l’impasse sur l’inflation
En revanche, la CFDT a refusé de signer un accord salarial largement insuffisant en ce qu’il acte une nouvelle perte de pouvoir d’achat (-0,7% pour les non-cadres, -1,5% pour les cadres) pour les salariés qui ne bénéficient pas d’augmentations individuelles, mais uniquement des augmentations générales.
Fait aggravant, l’inflation a rebondi en fin d’année 2023, passant de 3,3% sur un an (hors tabac) à 3,5%. Cette évolution confirme et aggrave l’insuffisance de l’accord pourtant validé par d’autres organisations.
Sur votre bulletin de paie de janvier, vous percevrez d’autant plus l’insuffisance de l’accord que le montant de la déjà trop faible augmentation générale sera amputée par la hausse de la cotisation Santé-Prévoyance.
La CFDT persiste à considérer que l’accord salarial n’est pas à la hauteur des résultats exceptionnels de l’entreprise, et qu’il ne permet pas aux salariés de tirer le juste fruit de leur investissement.
TÉLÉTRAVAIL : LES ENJEUX DE LA RENÉGOCIATION DE L’ACCORD
Le 1er semestre 2024 verra la renégociation de l’accord Télétravail dont les enjeux seront considérables. Après un engouement pour le Télétravail né de la pandémie de COVID, l’enthousiasme des entreprises s’est émoussé, les dirigeants voyant dans le télétravail la cause du délitement du collectif et de la capacité à intégrer. La Direction d’Axa France ne fait pas exception à la règle, ce qui laisse augurer une négociation difficile.
Conserver le volume actuel : notre souhait
Si la CFDT reconnaît que le tout télétravail n’est pas souhaitable, elle considère que les 3 jours hebdomadaires auxquels nous sommes parvenus constituent un point d’équilibre qui ne doit pas être remis en question.
Préserver de la souplesse dans l’organisation du télétravail pour un meilleur équilibre vie pro-vie privée
La question des modalités de planification des jours de Télétravail sera également un enjeu crucial de cette négociation. La CFDT cherchera à éviter que de nouvelles contraintes viennent interdire de faire du télétravail un facteur d’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Le smart-working ne peut fonctionner qu’à la condition du télétravail
Par ailleurs, la CFDT n’oublie pas que le smart-working instauré progressivement sur l’ensemble des sites, constitue la contrepartie du Télétravail. Si la Direction envisageait de proposer une régression du volume de télétravail, elle ne pourrait logiquement le faire qu’en remettant en cause les critères minimalistes du smart-working.
Ne pas déroger au principe légal du volontariat
Enfin, même s’il s’agit d’un phénomène plus marginal, nous sont remontées des situations dans lesquelles des salariés se voient quasiment imposés des jours de Télétravail. La CFDT tient à réaffirmer que le Télétravail doit demeurer strictement volontaire et qu’il ne saurait être question de forcer quiconque à y adhérer si tel n’est pas son choix
DES JRA/JRTT NON POSÉS ? Pensez au transfert sur le pereco
Si vous n’avez pas posé la totalité de vos JR 2023 (JRTT ou JRA), et afin de ne pas les perdre purement et simplement, il vous est possible de les transférer sur votre PERECO (ex-PERCO) jusqu’au 31 janvier, dans Pléiades.
Si vous avez des questions sur les modalités, n’hésitez pas à nous solliciter. Toute l’équipe CFDT reste à votre entière disposition pour tout renseignement.
CSE CENTRAL DU 16 JANVIER 2024 – Les points à retenir
Changements d’organisation dans les équipes distribution, marketing, excellence opérationnelle
À défaut de vue d’ensemble, la Cfdt peine à percevoir la totalité des impacts de la réorganisation initiée l’été dernier. Le présent dossier l’illustre une nouvelle fois en ne donnant qu’une vision fragmentée qui ne permet pas d‘établir de liens logiques entre les différents mouvements programmés.
Le regroupement au sein de la Direction Client de l’ensemble des activités marketing présente une certaine cohérence. Toutefois, le lien des équipes marketing et vente multi-accès avec les équipes de terrain, qui prévaut dans l’organisation actuelle, constitue un atout en termes de fluidité. Or, il risque d’être altéré, voire de disparaître.
Pour la Cfdt, préserver ces liens malgré la réorganisation est indispensable à la réussite du projet.
Le rattachement de Solutions Graphiques au sein de la Direction Client souligne la priorité accordée à notre politique client. Néanmoins, la Cfdt déplore l’instabilité imposée à cette équipe du fait de changements de rattachement successifs.
La Cfdt espère donc que le mouvement prévu par ce dossier sera plus durable.
La création de la Direction Excellence Opérationnelle au sein de la Direction Transformation et Technologies est compréhensible, notamment au regard de l’intérêt d’un rapprochement des directions métiers via l’OPEX Officer présent sur chaque ligne métier.
La Cfdt demande à ce que ces postes soient ouverts en interne.
Concernant le Réseau exclusif Agents Spécialisés Collectives, la Cfdt relève son transfert du périmètre AXA Santé Collectives vers la Nouvelle Direction Distribution d’AIP-ERPI. Le réseau resterait sous la responsabilité de l’actuel manager et de son adjoint, les 5 autres postes d’inspecteurs ASC demeurant au sein d’AXA Santé Collectives. 5 autres postes d’Inspecteurs commerciaux seront créés dans la Nouvelle Direction de la Distribution. La Cfdt demande à la Direction :
Le maintien du rattachement des Inspecteurs Agents Spécialisés Collectives transférés à la Direction Distribution au CSE ASC, tout comme les Inspecteurs AIP ERPI et AEP sont restés rattachés à leur CSE AIP ERPI et AEP respectifs.
La pérennisation du rattachement des Inspecteurs Collectives au CSE ASC, la garantie de leur statut et des éléments de leur rémunération variable, conformément aux dispositions de la CCNI.
Le maintien des postes ayant trait aux assurances collectives au sein du périmètre ASC, y compris pour toute création de poste qui pourrait intervenir sur ce secteur d’activité.
La Cfdt prend acte des engagements pris par la Direction, notamment, l’absence de modification du périmètre des CSE, des fonctions et des missions des collaborateurs.
Ouverture du site d’angers – Difficile premier anniversaire
Il y a un an ouvrait le site d’Angers. À l’occasion de cet anniversaire l’heure est venue de dresser un premier bilan de cette installation. Très vite après l’ouverture ont été constatés des problèmes techniques et structurels. Si les dysfonctionnements techniques ont pu être résolus, les difficultés liées à la structure du site restent aujourd’hui sans solution
Les problèmes techniques ayant affecté le site sont principalement la régulation de la température et la mauvaise fixation des fenêtres. Ils ont été solutionnés après avoir affecté gravement et longuement les conditions de travail et la sécurité des salariés.
En ce qui concerne les problèmes structurels, ils restent aujourd’hui sans solution. La structure pyramidale de l’immeuble sur 7 niveaux nuit non seulement à la convivialité, mais aussi à l’esprit d’équipe, avec pour conséquence de faire régresser le sentiment d’appartenance à l’entreprise, source de motivation pour les salariés. De plus, l’exiguïté des espaces ascenseurs, avec des nombreuses portes s’ouvrant sur cet espace, expose les salariés à des collisions intempestives lors des ouvertures.
Pour la Cfdt il est nécessaire d’envisager de déménager dans un immeuble plus adapté. Toutefois, compte-tenu du temps que prendrait cette solution, la Cfdt demande des solutions immédiates sur les points d’usage problématiques. Dès l’étude du projet, la Cfdt avait perçu ces difficultés et exprimé ses craintes. Force est de constater que cette analyse était pertinente.
Tout d’abord, le parking du site qui ne comporte que 20 places attribuées nominativement et régulièrement inoccupées. La Cfdt demande un outil de réservation qui permettrait d’optimiser l’utilisation de ces quelques places.
Ceux qui n’ont pas accès au parking du site se garent au parking St Laud 2, situé à 15 à 20 minutes à pied. Tous les salariés ne sont pas en mesure d’assumer cette marche contrainte, dans des conditions parfois difficile (sol verglacé). la Cfdt demande la mise en place d’une navette aux heures de pointe de début et de fin de journée entre le site et ce parking St Laud 2.
Le local à vélo situé au niveau 0 du site d’Angers contraint les salariés cyclistes à ressortir du site et à le contourner. La Cfdt demande l’installation d’un portique d’entrée supplémentaire qui permettrait l’accès aux zones de travail sans avoir à repasser par l’extérieur. Techniquement cette solution ne semble pas poser de difficultés, seul son coût semble poser problème pour la Direction.
La Cfdt demande à la Direction d’apporter des solutions concrètes et rapides aux difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontées les salariés du site d’Angers. C’est un facteur important de qualité de Vie au Travail.