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Essentiel #27 • Décembre 2022

L’actualité du mois de Décembre

Vous avez fait progresser la représentativité de la CFDT chez Axa France, la confortant comme la première organisation syndicale chez les salariés administratifs. Pourtant la Direction semble ne pas tirer les conclusions de ces résultats puisqu’elle a fait le choix d’écarter les revendications légitimes que nous avons formulées en matière de salaires.

Elle a pu le faire grâce à d’autres organisations qui ont considéré que le fait d’accepter ce qui était proposé était préférable au fait de maintenir des demandes qui, bien que plus ambitieuses, demeuraient néanmoins réalistes.

Malgré un accord validé sur ces bases insatisfaisantes, certains d’entre vous ont tenu à manifester leur mécontentement le 6 décembre à Nanterre et sur les sites de Province. Nous les remercions pour leur mobilisation.

Dans un contexte de tension sociale de plus en plus fort, il n’est pas exclu que des sujets nous amènent à de nouveaux appels à mobilisation. Nous aurons alors besoin de vous, car votre apport est essentiel ! Le choix de votre avenir vous appartient aussi !

Christophe VercoutèreDSC CFDT d’AXA FRANCE

LES DESSOUS D’UNE NÉGOCIATION SALAIRES EXPÉDITIVE

Une temporalité déloyale !

Une négociation Axa France
en seulement 2 réunions

avec des propositions mises sur la table lors de la 2e réunion, le mardi 29 novembre

Mise à signature de l’accord
sur la base des propositions
présentées le jour même, sans plus de discussions

Une annonce de la validation de l’accord par la Direction
du fait de la signature de deux organisations dès le mercredi 30 novembre, alors que la période d’ouverture de la signature n’était pas achevée

Un contenu insatisfaisant et parfois trompeur dans sa présentation !

Des taux d’augmentations générales présentés comme exceptionnels, mais à rapporter au niveau de l’inflation pour se faire une idée exacte de leur réel impact.
Pour la première fois, même les heureux bénéficiaires d’augmentations individuelles hypothétiques ne pourront pas maintenir leur pouvoir d’achat sur la période 2022/2023, une première dans l’histoire de l’entreprise !

Une prime de partage de la valeur instrumentalisée

Le versement d’une Prime de la Valeur d’un montant de 1 000 €, bien évidemment non récurrente, ne change pas la donne. Si elle produit un effet « cadeau de Noël », son faible montant n’est pas à la hauteur d’une compensation même ponctuelle des effets de l’inflation.

Par ailleurs, pour inciter à la signature de l’accord, la Direction a étendu cette prime à l’ensemble des salariés commerciaux du réseau AEP.
Si la CFDT est extrêmement favorable à toutes les mesures qui pourront améliorer le sort des commerciaux, elle considère comme une pratique déloyale le fait de les introduire dans une négociation ayant pour objet le salaire des administratifs. Cela revient à dire : « Si vous n’acceptez pas de signer l’accord sur les salaires des administratifs, les salariés commerciaux n’auront pas de prime. »
La Direction pouvait pourtant accorder cette prime aux commerciaux, y compris pour un montant supérieur, par :

  • Mesure unilatérale
  • L’ouverture d’une négociation spécifique

Attention, le plafonnement de la prime aux salaires inférieurs à 65.000€ se réfère à la rémunération annuelle brute théorique.
Si vous êtes à temps partiel, c’est donc la rémunération pour une activité à 100% qui sera prise en compte.

Une clause de revoyure « fantôme »

  • Si des signataires de l’accord disent avoir demandé à revoir la Direction à mi 2023 pour faire le point de la situation, ils omettent de préciser que la Direction a catégoriquement refusé d’intégrer une clause dite de revoyure à l’accord.
  • En clair, rien ne contraint la Direction et elle fera selon son bon vouloir puisqu’elle ne s’est pas engagée contractuellement. Pourtant l’engagement contractuel constitue la pierre angulaire dans toute négociation.

En cas de hausse exceptionnelle de l’inflation en 2023, l’accord ne permettra pas d’exiger une réouverture de la négociation.

L’accord 2023 sans rattrapage 2022 un bon accord ,
vraiment ?

Nous vous laissons juges !

Signataires
CFE-CGE
UDPA-UNSA

Non-Signataires
CFDT
FO

L’INCOMPRÉHENSIBLE
FIN DE L’ACCORD
SUR LE FORFAIT MOBILITÉS DURABLE

2022 : un droit nouveau à peaufiner

  • Mettre fin à l’impossibilité de financer un abonnement de transport en commun dans le cadre du forfait, option pourtant utile quand l’éloignement nécessite une mobilité mixte (ex : train + vélo).
  • Augmenter le montant du forfait de 400 €, inférieur à la limite supérieure prévue alors par la loi.

Néanmoins, la CFDT n’avait d’autre option que celle de valider un droit nouveau et prometteur allant dans le sens de l’histoire.

En 2021 la CFDT a été signataire d’un accord sur le forfait Mobilités durables, applicable dès le 1er. Janvier 2022 pour une durée d’un an.
Malgré ses imperfections et ses insuffisances, cet accord introduisait un financement des mobilités douces (achat & entretien liés aux véhicules de mobilité douce) au profit de salariés qui souhaitaient y recourir. Ce droit nouveau constituait un réel PLUS pour des salariés qui souhaitaient privilégier le vélo ou un autre moyen de transport en accord avec les préoccupations environnementales que nous ne pouvons plus ignorer.

La CFDT avait identifié des pistes d’amélioration de cet accord :

  • Mettre fin à l’impossibilité de financer un abonnement de transport en commun dans le cadre du forfait, option pourtant utile quand l’éloignement nécessite une mobilité mixte (ex : train + vélo).
  • Augmenter le montant du forfait de 400 €, inférieur à la limite supérieure prévue alors par la loi.

Néanmoins, la CFDT n’avait d’autre option que celle de valider un droit nouveau et prometteur allant dans le sens de l’histoire.

Renégociation 2023 : des propositions CFDT plus ambitieuses

Après une année d’expérimentation, une nouvelle négociation a été ouverte pour construire un accord 2023 amélioré sur la base du bilan 2022.
Pour grossir les rangs des 320 bénéficiaires de l’accord 2022, la CFDT a demandé :

  • Une hausse du forfait au maximum légal de 700 €.
  • Une plus grande souplesse dans les modalités d’utilisation du forfait.

Un projet d’accord 2023 en progression

La Direction a satisfait en partie ces nouvelles demandes en portant le forfait de 400 € à 500 € et en assouplissant les conditions d’usage sur certains points.
Même si la CFDT a considéré insuffisantes les avancées consenties, elle a néanmoins fait le choix de signer un accord dont elle estime la pérennisation indispensable en qualité d’acteur social responsable.

… Pourtant le refus de signature de 2 organisations syndicales prive les salariés de tous les dispositifs en faveur des mobilités durables ! Bravo l’engagement RSE !

En effet, c’est avec stupéfaction que la CFDT constate que le refus de signature de deux organisations syndicales a compromis non seulement l’accord, mais aussi la dynamique initiée par des équipes mobilisées pour sa mise œuvre.

Comment expliquer cette absence de signature à l’origine d’un fiasco préjudiciable aux bénéficiaires actuels, mais aussi aux potentiels futurs salariés intéressés ?
La CFDT n’a toujours pas la réponse…

Signataires
CFDT
UDPA-UNSA

Non-Signataires
CFE-CGC
FO