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Essentiel #23 • Juillet 2022

Édito

Nous entrons dans la période estivale et chacun d’entre nous a programmé une période de congés dans les semaines à venir pour goûter à un repos bien mérité. En effet, par votre investissement vous avez tous contribué aux splendides résultats de l’entreprise et il est temps de s’accorder une parenthèse et pour se ressourcer. Pour autant, le calendrier social se préoccupe de moins en moins des saisons et l’actualité reste chargée. 

Après un accord salarial de bon niveau lors de la signature, mais dont les effets ont été vite érodés par un contexte géopolitique défavorable, un retour anticipé à la table des négociations, pour prendre en compte l’explosion de l’inflation, apparaît indispensable. À ce stade, la Direction a fini par accepter l’ouverture d’une nouvelle négociation en septembre. La CFDT demandera des mesures rapides et rétroactives, et ne se contentera pas de propositions pour le nouvel accord de janvier 2023. 

Par ailleurs, nous faisons face à une Direction extrêmement offensive dans la négociation de l’accord GPEC (Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences). Là où cet outil fondamental dans la qualité notre environnement social devrait servir à sécuriser l’emploi, la Direction cherche à en faire un outil de précarisation qui changerait durablement le pacte social en cours depuis toujours au sein d’Axa (voir ci-dessous).

La CFDT continue de vous représenter et de vous défendre pied à pied sur ces dossiers. 

Bonnes vacances à toutes et à tous ! 

Négociation GPEC, une signature de la CFDT toujours impossible !

La CFDT ne varie pas, elle ne peut envisager une signature de la GPEC tant que la Direction maintient dans son projet le Congé de Mobilité ou le Licenciement pour Cause Réelle et Sérieuse comme issue possible à la disparition d’un poste de travail.

  • La CFDT considère que le rôle d’une organisation syndicale n’est pas de donner des outils permettant à l’Entreprise de procéder à des licenciements « low-cost » qui pourraient toucher n’importe quel salarié tout au long de la durée de l’accord.
  • Les outils de rupture du contrat de travail existent dans le code du travail et la Direction doit en assumer le prix si elle souhaite les mettre en œuvre. Le Plan de Départ Volontaire, par exemple, est basé sur le volontariat, s’adresse à un public défini et dans une période précise. Il est par ailleurs mieux accompagné.
  • La CFDT persiste à demander que soient proposées à chaque salarié dont le poste disparaît des solutions sous forme de poste équivalent dans le même bassin d’emploi, sans prévoir de licenciement à bas coût en cas de refus ou d’impossibilité d’occuper le poste proposé.

Une validation de l’accord dans les termes aujourd’hui proposés reviendrait pour une organisation syndicale à renoncer à défendre les salariés en mobilité suite à la perte de leur poste. En effet, cela équivaudrait à signer un chèque en blanc à la Direction pour procéder à des licenciements arbitraires pendant la durée de l’accord, le process de licenciement étant alors validé par la GPEC.

Pour mettre une pression à la signature, la Direction a fait le choix contestable d’introduire le TAR (boosté), le Mécénat de compétences et le Projet Personnel dans l’accord GPEC. Cette démarche est en rupture avec notre histoire sociale qui faisait de ces accords le résultat de négociations indépendantes de la GPEC. La CFDT refuse de céder à cette logique et demande à ce que ces accords retrouvent leur autonomie. Dans tous les cas, elle ne peut accepter un marché qui consisterait à garantir le bénéfice d’accords à quelques salariés en en précarisant un grand nombre en contrepartie.

À ce stade, la seule solution de compromis envisageable semble être la reconduction de l’accord en cours jusqu’à la fin du plan stratégique Driving Progress (fin 2023). La balle est dans le camp de la Direction…

Réouverture de négociations salariales

CSE CENTRAL

La CFDT demande depuis plusieurs mois la réouverture des négociations salariales pour faire face à l’inflation.

Le CSE Central soutient unanimement cette demande et la Direction accepte d’ouvrir de nouvelles négociations dès septembre.

Organisation de la comptabilité AGA

CSE CENTRAL

La CFDT a alerté la Direction de la souffrance de ces équipes qui, sans bénéficier des outils prévus, subissent la baisse des effectifs et une surcharge de travail de plus en plus forte. La CFDT se félicite donc de l’annonce d’ouverture de postes.

Étonnamment, le nouveau projet tourne le dos à celui présenté il y a un an. Si la CFDT se réjouit d’obtenir l’ouverture de postes, elle regrette qu’à terme, au fil des départs, le nombre de sites accueillant les équipes Comptabilité Agences sera réduit à 2. 

La CFDT obtient que le CSE APIE soit consulté dès que l’organisation cible sera prête à être discutée.

Anomalies sur les Tickets Restaurant des Télétravailleurs

CSE CENTRAL

La CFDT a saisi la Direction de nombreuses anomalies. La Direction s’est engagée à régulariser la situation tant au niveau de tickets restaurant qu’à celui de l’indemnité forfaitaire de 20 € pour les salariés concernés. 

Les problèmes sont liés au fait que des salariés ne sont pas considérés comme télétravailleurs alors qu’ils pensaient de bonne foi bénéficier d’un avenant télétravail. 

La CFDT demande à la Direction de veiller à ce problème et à régulariser la situation pour les jours télétravaillés du mois de juin.

Frais professionnels

CSE CENTRAL

La CFDT relance la Direction à propos de la grille de remboursement de frais professionnels du personnel administratif qui laisse de plus en plus de reste à charge aux salariés.

Augmentations individuelles et salaires moyens

CSE CENTRAL

La CFDT avait obtenu que l’enveloppe de rattrapage résultant de l’accord égalité femme/homme soit décorrélée de la campagne d’augmentations individuelles. Pour autant, la CFDT constate que les résultats restent contrastés et insuffisants. 

Si le nombre d’augmentations accordé aux femmes s’est accru à l’occasion de cette campagne, elles bénéficient encore d’un taux d’augmentation moyen inférieur à celui des hommes, alors même que leur rémunération est plus faible. L’écart le plus important concerne les classes 5 avec un écart de taux de 20 %. La CFDT ne comprend pas pourquoi le taux d’augmentation salariale des hommes reste supérieur à celui des femmes, réduisant de fait l’efficacité de l’accord. Autre injustice, celle qui touche les plus expérimentés, toujours moins augmentés que le reste des salariés.

AI 2022

Salaires moyens dans Axa France

Projet d’évolution au Service Clients Prévoyance Individuelle

CSE AXA PARTICULIERS IARD ENTREPRISES

La Direction renonce à son engagement de ne pas déléguer au GIEPS les dossiers avec questionnaire médical. La CFDT dénonce cette régression qui ouvre la porte à une externalisation plus massive. 

Les principales motivations avancées sont commerciales et financières, le marché de la Prévoyance étant un des trois marchés stratégiques chez Axa. Croissance du chiffre d’affaires, compétitivité, accompagnement du réseau AEP et un NPS à 27 pour accéder à la 1re place du le marché d’ici 2023, tels sont les principaux objectifs de ce projet. 

Cependant la CFDT relève que ce projet prévoit à terme d’externaliser jusqu’à 30 % de l’activité actuelle et même de délocaliser certaines tâches au Maroc. Pourtant, en mars 2017, la Direction s’était engagée à ce que les affaires avec questionnaire médical restent chez Axa France.

Quant aux prestations la Direction présente un transfert partiel au GIEPS des arrêts de travail et de leur prolongation. La CFDT ne comprend pas les motivations de la Direction. Ce transfert n’est pas quantifié et l’impact pour les salariés des Centres de Prévoyance n’est pas précisé.

La CFDT regrette que la Direction ne tienne pas ses engagements c’est pourquoi, en accord avec l’ensemble des membres du CSE APIE, une expertise a été votée.

Projet d’ajustement des seuils de transfert des corporels Auto graves

CSE AXA PARTICULIERS IARD ENTREPRISES

Si la CFDT comprend la logique de ce projet, elle reste néanmoins perplexe sur la future organisation prévue, notamment pour prendre en charge les affaires « médianes ». 

Les critères de transfert vers les équipes SAFE seront :

  • Passage d’une évaluation par victime de 150 k€ à 300 k€
  • Passage d’un taux d’incapacité ≥20 % aujourd’hui à un taux ≥ 25 %

Près de 80 dossiers seront transférés et pris en charge par une équipe « médians », en binôme avec un CAC.

Cette équipe « Médians » serait composée de 3 personnes (2 en auto conv, 1 en DC) !

La mise en œuvre de ce projet devrait être progressive, basée sur le volontariat et accompagnée par les équipes SAFE. Les postes seront positionnés sur une fonction de « chargé de règlements délégué » en classe 5.

La CFDT demande à la Direction de ne pas limiter à 3 personnes cette opportunité d’évolution, ceci dans un souci d’équilibre vie privée – vie professionnelle, de gestion des absences, de charge mentale et dans un contexte d’une forte exigence en matière de qualité de service… des arguments que la Direction a du mal à entendre.

Projet d’aménagement d’organisation de la qualité de service IT

CSE FONCTIONS CENTRALES

La Direction de la Qualité de Service en charge entre autres de la supervision et du bon fonctionnement des applications de productions et de la gestion des incidents utilisateurs, réseaux de distribution et clients a présenté un excellent bilan sur l’amélioration continue de la qualité de nos systèmes informatiques et la maîtrise du nombre d’incidents majeurs et ses impacts associés.

La CFDT salue ces bons résultats obtenus grâce surtout aux efforts considérables des équipes opérationnelles. 

Dans un contexte de marché permettant l’utilisation de nouvelles solutions et nouvelles technologies, la Direction souhaite évoluer vers plus d’anticipation et de prévention pour continuer à améliorer la qualité de service.

Un département « Prévention, Assistance et Problème » composé de 4 équipes va être créé :

Une équipe Pilotage du programme Qualité de service (qui existait déjà)

Une équipe Assistance et service aux utilisateurs (qui correspond à l’ex-Assistance fonctionnelle et technique)

Une équipe Prévention et évitement (qui correspond à l’ex-équipe Business Application Monitoring)

Une nouvelle petite équipe de Gestion des problèmes et des irritants

La CFDT prend acte de cette réorganisation qui redéploie des équipes existantes de la qualité de service avec des objectifs en matière de prévention qui restent à définir.

La CFDT demande à la Direction de faire en sorte que ces transferts :

  • ne génèrent pas un surcroît de travail sur les équipes opérationnelles de gestion des incidents « à chaud » 
  • ne cassent pas les synergies qui existaient entre le BAM et les équipes opérationnelles. 

La CFDT demande aussi à la Direction :

de veiller à la cohésion des équipes

de veiller à une meilleure reconnaissance du travail des collaborateurs/ces et pas seulement des jeunes recrues

de veiller à ce que le management soit plus à l’écoute des collaborateurs qui, bien souvent que force de proposition se sentent très peu écoutés

de fixer des objectifs réalistes notamment en matière d’anticipation des incidents