Le bien-être au travail est une donnée fondamentale qui favorise le bon fonctionnement de l’entreprise, qui préserve la santé des salariés et qui les motive à accompagner le projet d’entreprise.
L’analyse positive des différentes enquêtes menées par la Direction sur ce thème ne nous convainc pas ! Les remontées des salariés souvent alarmantes corroborent cette impression.
Si l’entreprise communique avec talent sur la qualité de vie au travail, les organisations syndicales peinent à obtenir que, au-delà de louables déclarations de principe, des mesures concrètes figurent dans l’accord.
La CFDT n’est donc pas signataire de l’accord QVT.
Pour la négociation à venir, la CFDT poursuivra dans la logique des dernières négociations et conditionnera sa signature à plusieurs engagements dont notamment :
- Une mesure permanente de la charge de travail permettant d’adapter les ressources de façon réactive, notamment par des recrutements.
- Un droit à la déconnexion concrétisé par l’utilisation d’outils faisant apparaître quand le salarié n’est pas en poste, avec une alerte associée invitant à ne pas le déranger.
- La suppression de réunions trop matinales ou trop tardives.
- Un temps de formation prévu sur le temps de travail pour éviter que les salariés ne soient amenés à les faire sur leur temps personnel.