Instance de proximité du 7 juillet 2023

Préalable intersyndical sur les Services Règlements Corporels

Les équipes corporelles France entière sont en souffrance.

Des préalables en ce sens ont été fait en CSE Central et en CSE AIP ERPI.

Voici un rappel des faits :

• La plupart des collaborateurs sont à plus de 200 activités alors que certains sont à temps partiel (80%), des corbeilles dépassant dans la plupart des cas les 300 DOSSIERS.

• Nous alertons également sur le fait que les réunions TEAMS sont trop fréquentes, y compris pendant les heures du midi, ou après 17h. Nous vous rappelons que la question du droit à la déconnexion s’en re-trouve fortement impactée.

• Et ces réunions ne sont pas comptabilisées dans les délais, le réseau commence à se plaindre d’avoir du mal à les joindre.

Dans le Nord Est, nous avons 2 équipes corporelles d’où notre alerte sur la charge mentale trop impor-tante qui pèse sur les collaborateurs. Nous demandons donc à nos représentants Ressources Humaines de s’emparer du problème et de proposer des solutions pérennes pour soulager nos collègues.

Situation des équipes Multibranches du Nord-Est

Service MB, ou quand un mille-feuille de tâches génère du stress.

Nous alertons la direction sur l’usage intempestif, dans les équipes MB, des réunions, formations et communautés Share Point qui génèrent des notifications et de nouvelles réunions teams.

A cela s’ajoute les visites en agence et chez les courtiers : Opération AU CONTACT, ON IMPACTE.

Bien entendu, les collaborateurs acceptent de se former, d’être mis au courant des évolutions techniques, et même sortir occasionnellement pour aller voir les intermédiaires, mais à condition que leur charge de travail soit rééquilibrée.

Les équipes et les managers de proximité sont épuisés, et même si la charge est contenue il n’en demeure pas moins que la qualité de service se dégrade, les intermédiaires sont agacés.

Avant le COVID, lorsqu’une réunion était organisée, cela se faisait en présentiel, avec convocation des participants, établissement d’un ordre du jour concret et réservation de salle.

Depuis le COVID, l’outil TEAMS est abondamment utilisé : parfois à bon escient, souvent excessivement ce qui génère difficulté d’organisation et stress pour les collaborateurs.

La Cfdt rappelle que les représentants du personnel alertent la Direction sur la situation des équipes MB depuis trop longtemps déjà, sans qu’aucune amélioration ne soit constatée. Lorsque ce sujet passera en CSSCT (Commission Sécurité Santé et Conditions de Travail), il sera nécessaire de le traiter avec le plus grand sérieux.

Il est clair qu’AXA souffre d’une problématique récurrente de sous-effectif. Il n’est pas normal que les déclarations préalables sur la santé mentale et physique des salariés se multiplient en CSE ou en CSSCT.

La Cfdt restera vigilante à ce que le direction mette enfin en œuvre les moyens pour remédier à cette situation anormale et intenable !

Vie des sites

Retour sur les stores / Pose de vitrophanie

La direction indique que des bandes sérigraphiées seront apposées sur les vitres dans le courant de la semaine 29.

Si cette expérimentation est une réussite, une seconde bande sera commandée et apposée vers la fin du mois de juillet ou le début du mois d’août.

De plus, une bande de rubalise jaune et noire sera posée sur la marche permettant d’accéder à la cabine, afin de mieux la matérialiser.

Point sur la sécurité incendie (Suite des précédents RP)

La logistique explique qu’une discussion a été consacrée à ce sujet la veille lors de l’Assemblée Générale, mais que le compte-rendu de cette réunion n’est pas encore disponible. Un vote favorable a été rendu afin de relier l’alarme au syndic de copropriété. Il n’y aura cependant pas de télésurveillance via une société de sécurité.

L’Assemblée a aussi voté la mise en place de flasheurs dans l’ensemble des sanitaires du bâtiment. Un appel de fonds aura lieu à partir du 1er octobre 2023, afin que les travaux aient lieu en 2024. En revanche, l’Assemblée n’a pas voté le remplacement de la centrale incendie, en raison de l’importance du budget nécessaire (65 000 euros). Cependant, un module permettant une alerte auprès du syndic sera mis en place et AXA aura la possibilité d’ajouter sa boucle sur cette centrale. Cela ne permettra pas à AXA de connaître la localisation d’un départ d’incendie ou d’avoir accès à l’historique.

Nous rétorquons que l’argument budgétaire n’est pas pertinent, dans la mesure où il s’agit de la sécurité des occupants ! La mise en place de la boucle ne résout pas par ailleurs la problématique de l’alerte des salariés AXA en cas d’alerte.

La direction répond qu’il a été demandé aux prestataires d’ajouter des sirènes dans les bureaux et qu’elles seront raccordées à cette boucle. Les salariés pourront ainsi être avisés.

La Cfdt demande instamment à la direction d’installer des flasheurs dans les cabines téléphoniques, celles-ci étant insonorisées.

La direction indique qu’une fois les alarmes connectées à la boucle, un test sera effectué. Ne pas disposer de la localisation de l’incendie ne signifie pas que les salariés ne se trouveront pas en sécurité. Si les sirènes permettent de couvrir l’ensemble de l’étage, ils seront en mesure d’évacuer le bâtiment.

Elle rappelle qu’il est interdit de se trouver dans une situation de travailleur isolé sur les sites AXA. Or, contrairement au site de Wasquehal, ceux de Nancy, Dijon et Strasbourg ne disposent pas d’un agent de sécurité. Les salariés doivent donc se montrer vigilants.

Il semblerait que la direction ne veuille pas répondre à cette demande de flasheurs pourtant indispensables pour des salariés qui se trouveraient seuls, ponctuellement, dans une cabine au milieu d’un plateau.

La Cfdt rappelle que la situation de travailleur isolé répond à un cadre légal. Il n’est pas possible d’opposer le besoin en équipements d’alertes à une formation en e-learning. L’Employeur ne pourrait pas s’exonérer d’une faute inexcusable si un malheur survenait à un salarié.
Il est tout à fait possible qu’un salarié se retrouve isolé, parce que son collègue a été demandé en entretien par exemple, durant quelques minutes. Il n’est pour autant pas réaliste de demander à ce salarié de sortir de la cabine. Le rôle de l’Employeur et des représentants du personnel consiste à veiller à la sécurité des salariés. L’installation de ces dispositifs s’impose donc !

Violences urbaines : retour sur la fermeture préventive du site

La direction explique qu’il a été décidé de fermer le site de Strasbourg la veille à la suite d’une alerte émise par la Police nationale au sujet d’une manifestation. La Direction a placé les collaborateurs du site en télétravail et demandé à ceux qui étaient déjà sur place de rentrer rapidement chez eux. En effet, la manifestation débutait au centre commercial des Halles, au même emplacement qu’une autre qui avait été plutôt virulente. L’équipe du cadre de vie sur place a fait le nécessaire pour transmettre l’information, qui a aussi été affichée sur l’Info Site.

Elle précise que l’ordre d’évacuer le site lui a été transmis à 12 heures 35. L’objectif était de vider les locaux avant 13 heures 30. Cependant, un certain nombre de collaborateurs étaient sortis se restaurer et n’ont pu obtenir cette information, de sorte que l’évacuation complète des locaux n’a pas pu intervenir avant 14 heures 15. Lui-même a quitté le site à 14 heures 50, au terme d’une ronde de vérification.

Réparation de la porte qui va du lounge vers l’extérieur

L’aval du propriétaire pour la réparation de cette porte n’a pas encore été obtenu. Toutefois, il a été demandé à SODEXO d’actualiser le devis qui avait été fourni et il a été décidé d’engager les travaux sans attendre davantage.

Malheureusement, s’agissant d’une porte sur mesure, un délai de douze semaines est attendu.

Installation du mobilier extérieur

Le mobilier est déjà sur le site, mais tant que la porte du lounge n’aura pas été réparée, les salariés ne pourront pas y accéder sans faire le tour du bâtiment. Il s’agit du seul accès depuis l’extérieur sur cette façade et il est sécurisé. La seule autre option consisterait à faire le tour du bâtiment pour y accéder par les portillons.