Instance de proximité du 7 février 2023
Retour sur la commission restauration AXA France
La commission restauration s’est réunie le 31 janvier au sujet des restaurants de Nanterre, Val de Fontenay, Wasquehal, Isneauville, Pessac et Marly.
La société Compass gère les restaurants de la région parisienne et de Pessac, les autres restaurants étant gérés par Sodexo. Des appels d’offres sont en cours. Un point sera fait lors de la réunion du 8 février sur ces appels d’offres. La réunion du 31 janvier s’est concentrée sur Nanterre où un nouveau restaurant a été ouvert : Le Chalet. Ce restaurant proposera de la restauration rapide. Il sera cependant fermé pendant les vacances scolaires. Grâce à l’application Foody, il sera possible de bien suivre la fréquentation quotidienne des restaurants. Les tickets de caisse des restaurants seront dématérialisés à compter du 1er avril. Une offre de sushis est proposée dans le restaurant principal de Nanterre depuis quelques mois et fonctionne bien. Un point proposant des plats chauds de cuisine thaïlandaise, vietnamienne ou au wok sera ouvert, avec du personnel supplémentaire.
A Nanterre et Wasquehal, les mercredis et vendredis sont les jours les moins fréquentés.
Par conséquent, une offre du vendredi sera proposée, avec des plats sur mesure, des plats spectacles avec un chef, un buffet d’entrées et de desserts, etc.
La commission restauration se réunira à nouveau début et fin mars. Lors de cette dernière réunion, les membres de la commission testeront sur place l’offre du vendredi.
Les évolutions tarifaires concerneront principalement l’admission, mais aussi les denrées, du fait du contexte économique global. Compass et Sodexo demandaient des majorations de 11 à 14 %, mais AXA a réussi à limiter les hausses de tarifs entre 5 et 6 %.
L’augmentation sera de 5,89 % à Wasquehal sur les denrées et l’admission. Ces majorations, appliquées depuis le 6 février, représentent environ 30 centimes par repas. Compass estime que cette hausse est minime, mais sur l’ensemble de l’année, cela n’est pas négligeable pour les salariés. Une organisation syndicale a demandé la prise en charge des majorations par Axa, mais cette revendication sera probablement rejetée. Elle a également demandé que le prix du menu malin et de l’assiette de légumes, plats les plus consommés, soient bloqués.
Pour les distributeurs automatiques de friandises et canettes, le prestataire demande une revalorisation de 5 à 10 centimes par produit après 4 années sans augmentation.
Pour les distributeurs de boissons chaudes, qui sont jusqu’ici gratuits, à partir du 13 février, le prestataire testera une formule gratuite avec une écocup ou un mug, et appliquera un coût de 10 centimes si l’utilisateur demande un gobelet. La commission a proposé la mise à disposition
d’écocups à chaque étage.
A Wasquehal, des écocups sont disponibles à l’accueil pour les visiteurs et les salariés qui ont oublié la leur. Un collecteur d’écocups sales permet de les récupérer et les laver.
Au sujet de la dématérialisation des tickets de caisse, ils arriveront par e-mail ou sur le téléphone portable. L’application Foody donne déjà l’historique des dépenses et permettra probablement de recevoir le ticket dématérialisé.
Quatre réunions de la commission restauration sont prévues au premier trimestre, les 31 janvier, 8 février, début mars et 31 mars. Cette cadence ne sera pas nécessairement maintenue par la suite, mais l’actualité exige actuellement des réunions fréquentes.
L’enquête sur la restauration sera restituée le 8 février. Un point sera fait lors de la réunion RP suivante.
Les élus Cfdt signalent que, pour ne pas augmenter ses prix, une société de restauration ne peut que diminuer les quantités. Il faudrait donc vérifier que les quantités et la qualité sont toujours les mêmes et que la provenance des légumes ne se dégrade pas.
L’enquête demandait également si les convives souhaitaient récupérer des restes ou des plats à emporter. La gestion des restes alimentaires pourrait entrer dans le cahier des charges des futurs appels d’offres. C’est un sujet de préoccupation pour les salariés.
La direction confirme que cette démarche lui tient à coeur. Les créneaux horaires ont été mis en place en ce sens, pour mieux ajuster la production du jour. Depuis octobre 2022, le restaurant revalorise à 100 % les biodéchets (restes dans les assiettes) par l’intermédiaire de l’association Les Alchimistes, qui en fait du compost pour les agriculteurs locaux et les sols urbains. On demandera aux collaborateurs de trier les restes de leurs assiettes. Cela fera l’objet d’une animation le 14 février.
Vie des sites
Site de Nancy
Point travaux (stores, confort thermique et sonore…)
La direction indique que Sodexo Energie et Maintenance a désormais terminé l’installation de tous les stores dans l’espace Bellorgey.
Pour les nuisances sonores, il a été demandé au prestataire un devis pour installer des ferme-porte du
côté de Rives de Meurthe. Cela réduira également la perte de chaleur.
Les élus Cfdt le confirme. La porte est très lourde et les collaborateurs préfèrent emprunter une
autre porte. Elle donne cependant accès à la salle de réunion et est donc souvent maintenue ouverte
pour permettre les allers et venues.
Dans l’attente, des affichettes demandant de refermer la porte ont été posées.
Au sujet des autres travaux, la direction indique qu’elle va demander l’ajout de deux détecteurs
de lumière dans un espace où elles s’éteignent en l’absence de mouvement, ainsi qu’à Rives de
Meurthe, où la lumière ne s’allume pas dans la zone devant les sanitaires du fait du positionnement
du détecteur vers l’ascenseur.
Les élus Cfdt signale également que la porte vitrée de la cabine téléphonique est souvent laissée ouverte.
Ils suggèrent un autocollant pour demander de la fermer et une bande de vitrophanie pour éviter que
des personnes se cognent dans cette porte.
La direction prend note de ce sujet.
Sécurité incendie
Une alerte incendie a eu lieu le 17 janvier 2023.
La direction explique que les sirènes du bâtiment ont retenti et les locataires de l’immeuble ont tous été évacués. Le service de télésurveillance a appelé la logistique qui était d’astreinte et lui a indiqué que le boîtier d’ouverture des portes de secours avait été enclenché (DM vert) du côté de Rives de Meurthe.
La logistique souligne que le collaborateur qui a percuté ce DM vert a eu un bon réflexe, car il faut évacuer par les issues de secours les plus proches.
Le service de surveillance n’était pas informé d’une alerte incendie. Il a donc demandé au syndic de copropriété la nature de l’évacuation, mais celui-ci n’en était pas non plus informé. Il apparaît que lorsque les alarmes retentissent, personne n’est prévenu de cette évacuation, ni syndic, ni pompiers ni service de surveillance. Il faut une assemblée générale des copropriétaires pour pouvoir installer un système de liaison. La centrale incendie est en outre petite et on ne peut rien y déporter.
La direction indique que la centrale n’est qu’un boîtier de déclenchement des sirènes, sans aucun historique ni programmation possible. On ne peut donc pas savoir pourquoi cette alarme s’est déclenchée. Si elle avait été déclenchée manuellement, il aurait fallu la réenclencher, ce qui n’est pas le cas. On ignore donc totalement la cause de cette alarme.
La logistique fait part d’une suspicion que des collaborateurs d’autres sociétés locataires du bâtiment fument dans les escaliers. La complexité de la situation réside dans le statut de multi occupation de ce bâtiment. On a demandé au syndic le report, à l’étage d’Axa, de la CSSI pour que la télésurveillance en soit avertie. Toutefois la centrale actuelle ne permet pas d’effectuer ce report. Sodexo a fait des propositions qui ne sont pas satisfaisantes. Axa contactera les autres locataires pour installer une SSI plus importante avec un report vers la télésurveillance. Axa est prête à prendre en charge ce report.
Suite à l’évacuation, tout le monde est ensuite rentré sans qu’une levée de doute ait été réalisée.
Normalement, les collaborateurs ne peuvent réintégrer les locaux que si le responsable d’exploitation en donne l’autorisation.
Les élus Cfdt observent qu’on ignore pourquoi l’alarme retentit et que personne ne gère l’évacuation.
La direction le confirme. Cette situation n’est pas acceptable.
Les élus Cfdt demandent également qui fait la levée de doute.
La direction répond qu’il s’agit du mainteneur Axa.
Elle explique qu’avec une SSI déportée, la personne d’astreinte est avertie et on dépêche le mainteneur sur le site. Cela permet de savoir si le départ de feu a lieu dans les locaux d’Axa ou en dehors. En ce cas, le syndic est prévenu pour faire la levée de doute.
Par ailleurs, si personne n’avait déclenché le boîtier vert et si elle-même n’avait pas été présente sur le site, personne n’aurait su qu’il y avait eu une alarme à Nancy.
La direction confirme que c’est problématique. Elle se saisit du sujet, mais toute décision doit passer par l’assemblée générale des copropriétaires. Elle a demandé une assemblée générale extraordinaire, s’agissant d’un problème de sécurité.
La direction Cadre de Vie en a pris conscience de ce grave problème. Certains jours, aucun SST ni chargé d’évacuation n’est présent sur le site à cause du télétravail. Il a donc été décidé de former tous les collaborateurs au rôle de chargé d’évacuation en 2023. Il faut être vigilant en attendant et être attentifs les uns aux autres en cas d’évacuation pour vérifier que personne ne reste dans les locaux. Des flashs seront installés dans les sanitaires pour avertir d’un déclenchement d’alarme incendie. Ce dispositif est obligatoire.
Les élus Cfdt demandent que ce sujet soit réglé rapidement et rappelle que l’employeur a l’obligation d’assurer la sécurité de ses collaborateurs.
Madame DRANCOURT rappelle que toutes les sociétés n’ont pas de personnes dédiées à la gestion des bâtiments ou de la sécurité.
Les élus Cfdt soulignent que les sirènes ne fonctionnaient pas au service Corporel. Par conséquent, des collègues n’avaient pas entendu l’alarme.
La direction précise que de nouvelles sirènes ont été installées entre temps de manière à être entendues par les personnes portant des écouteurs. Le syndic estime ne pas avoir à débourser de frais supplémentaires du fait qu’un bureau de contrôle avait validé le dispositif. Or, deux sirènes sont insuffisantes.
Les élus Cfdt précisent que les plans d’évacuation se trouvent dans les salles de réunion, mais pas la fiche d’informations.
La direction propose d’afficher rapidement ces informations dans les salles de réunion et dans les bubbles.
Il est également demandé si les petits sites comme Reims sont tous en multi occupation et s’enquiert de ce qui est prévu en matière de sécurité incendie.
La direction confirme que les BIC ont les mêmes dispositifs d’incendie que les autres sites, et des formations ont été réalisées.
Les élus Cfdt demandent si tous les nouveaux arrivants sont systématiquement formés.
La direction indique qu’on a demandé aux inspecteurs de transmettre les consignes de sécurité aux nouveaux entrants, et ajoute que tous les collaborateurs des BIC ont eu une formation sur l’évacuation, et un exercice annuel est réalisé.
La direction propose de demander aux inspecteurs chaque trimestre de transmettre la fiche aux nouveaux et de leur demander de signer un accusé de réception
Site de Wasquehal
Problème de température dans les bureaux
Le vase d’expansion de la PAC ne fonctionne plus à Cottignies. Les résistances des ventiloconvecteurs ont été mises en chauffe pour compenser cet arrêt, mais elles sont très énergivores. Sodexo Maintenance s’efforce de résoudre le problème.
Pour Marne, des problèmes sont dus à l’intervention de divers techniciens de maintenance sur le site. La situation devrait s’améliorer avec l’arrivée d’un nouveau technicien possédant notamment des compétences en électricité.
Par ailleurs, du fait de la demande de sobriété énergétique demandée par le gouvernement et suivie par la direction, la température doit être limitée à 19-20 degrés.
Les élus locaux confirment une amélioration à Cottignies depuis la semaine précédente. En revanche, il fait toujours frais à Marne.
La direction convient que le bâtiment Marne est une passoire. Des films solaires ont été installés au sud et des films thermiques au nord. Les bâtis en alu sont en effet des ponts thermiques qui font entrer le froid.
Certains salariés estiment gênant de ne pas pouvoir éteindre la lumière depuis l’installation des dalles de LED.
La direction explique que la pose est en cours de finalisation et des réglages sont effectués à partir de la mesure de luminosité dans les bureaux. La dalle « maîtresse » possède le capteur ; en fonction de son positionnement dans la salle par rapport à la fenêtre, la mesure des lux sera cependant différente. Le seuil de déclenchement de la lumière a été fixé à 300 lux. Les dalles LED représentent une forte économie d’électricité par rapport aux dalles fluorescentes précédentes. Les luminaires s’éteindront automatiquement dès que la luminosité sera suffisante.
Des dalles « maîtresses » seront ajourées pour éviter que les collaborateurs aient besoin de se lever pour les redéclencher le soir.