Vu du CSE ASC, la CFDT déplore :
– La baisse continue des effectifs statutaires en CDI des non-cadres dont les départs ne sont pas remplacés et l’augmentation qui en résulte des contrats précaires CDD et alternants,
– L’absence de plan de formation et de promotion des salariés non-cadres principalement en classe 4 vers la classe 5-Cadres, afin d’éviter les difficultés de reclassement lorsque la direction supprime leur poste en l’externalisant via la sous-traitance, comme elle a annoncé vouloir le faire depuis plusieurs années, et encore récemment à la DSP,
– L’externalisation croissante des activités, principalement en gestion, soit au MAROC, soit en FRANCE (SOGAREP, UGIPS), destinée à baisser le cout du travail au détriment du statut des salariés d’AXA France.
– Le nombre insuffisant de promotions dans une classe supérieure, voire leur quasi-absence pour la classe 6 qui représente plus de la moitié des effectifs, ce goulot d’étranglement vers la classe 7 entrainant dans les métiers à tension un turn-over préjudiciable à AXA et aux salariés.
– l’augmentation de l’absentéisme, et l’augmentation de la charge de travail entrainant le surmenage des salariés comme l’atteste le rapport de la Médecine du travail et les enquêtes « Pulse » auprès des salariés,
La CFDT demande à la Direction d’appliquer ses propres préconisations présentées cette semaine dans le Datascope, observatoire de l’absentéisme 2022 et perspectives 2023, en présentant un plan de Prévention incluant la problématique du Télétravail, avec empiètement des contraintes professionnelles sur la vie privée, entrainant une surcharge de travail et une augmentation des Burn Out, y compris chez les jeunes et les seniors, et ce alors qu’elle a refusé d’inclure cette problématique dans le DUERP malgré la demande de la CFDT, et l’application effective du droit à la déconnexion, et pas seulement virtuelle comme c’est le cas aujourd’hui.