Bilan 2024 et perspectives 2025 de la Direction Solutions Collaborateurs

La Direction Solutions Collaborateurs (DSCO) a présenté son bilan 2024 et ses perspectives pour 2025 lors du CSE des Fonctions Centrales de février.

La DSCO fait face à des défis importants : la gestion du déploiement du Smart working sur tous les sites de France, la dynamique de renouvellement des équipes interne à cette Direction, et la nécessité de se conformer à des réglementations de plus en plus strictes pour la DRH.

Fin 2024, l’effectif de la DSCO s’élevait à 177 personnes, avec un bon taux de renouvellement. Cependant, il est essentiel de ne pas se laisser berner par des chiffres flatteurs sans examiner les conditions de travail réelles et les enjeux qui touchent chaque salarié (notre alerte sur le service Gestion Paye et Déclaratif en danger).

L’organisation actuelle est décrite comme stable, cependant, il est crucial de s’interroger sur la pérennité de cette stabilité et sur ce qu’elle implique réellement pour les salariés.

La DSCO est porteur des initiatives en faveur de l’inclusion et de l’environnement, telles que le renouvellement de la flotte auto en version électrique et la suppression des gobelets cartons, mais aussi au niveau de la restauration avec la mise en place du Café Joyeux. Actions louables, mais pour certaines étranges, comme les gobelets en remplaçant du carton par du plastique même s’il est recyclable ou encore la modification des sites en Agile Working créant des espaces très bruyants.

A la Cfdt, nous demandons que ces initiatives ne soient pas seulement des actions de communication, mais qu’elles s’intègrent dans une démarche authentique d’amélioration des conditions de vie au travail. L’inclusion doit se traduire par des pratiques concrètes d’embauche de personnes handicapées pas seulement l’achat de prestations envers des secteurs protégés, garantissant à chaque salarié un environnement de travail respectueux et équitable.

La direction a également souligné ses efforts pour se conformer à des réglementations cruciales au niveau de la paye (congés pendant les arrêts maladie, dossiers d’embauche des salariés issus de l’immigration ).

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 20 % de l’effectif a plus de 60 ans et 42 % a entre 50 et 60 ans. Cette pyramide des âges soulève des inquiétudes quant à l’avenir des postes et à la nécessité de préparer une relève. La Direction met en place des plans de formation adaptés et veille au recouvrement des postes pour ceux qui approchent de la retraite afin de garantir une transmission des compétences efficace.

Les projets d’amélioration des espaces de travail et de la restauration ont également été évoqués. Cependant, des problèmes de bruit ont été signalés dans les nouveaux aménagements en Smart working. Une étude acoustique réalisée à Pessac a révélé des pics sonores dépassant 55 décibels, avec des risques de déconcentration et de fatigue. La direction a minimisé ces résultats en affirmant qu’aucune nouvelle mesure n’était nécessaire. Cette position est inacceptable et nous demandons une réévaluation sérieuse de la situation.
Le même souci se pose, déjà, sur Val de Fontenay alors qu’un seul étage n’a, pour le moment, été livré.

La direction RH a présenté plusieurs initiatives pour 2025, notamment l’amélioration de la qualité de service, la sécurisation des processus d’embauche et la mise en œuvre de la loi sur les congés payés. Ces initiatives sont nécessaires et obligatoires, mais nous restons prudents quant à leur mise en œuvre.

La direction a présenté plusieurs projets pour 2025, parmi lesquels la mise en œuvre de la loi sur les congés payés pendant les arrêts et la démarche « Cactus » pour améliorer les processus dans les équipes RH. Ces initiatives doivent être suivies d’un engagement concret, avec des résultats tangibles pour les salariés.

Nous saluons également l’initiative KISS (Keep It Super Simple), qui vise à identifier les cinq principales priorités de chaque direction. Il est essentiel que ces priorités soient définies en concertation avec les employés, afin de garantir leur pertinence et leur efficacité.

Nous tenons à apprécier la démarche de la DSCO, qui a présenté son bilan et ses perspectives en début d’année. La transparence est essentielle pour établir un dialogue constructif entre la direction et les salariés.

Nous, à la CFDT, restons vigilants et continuerons à porter la voix des salariés. Notre objectif est de garantir un environnement de travail sain, inclusif et respectueux des droits de chacun. Nous appelons la direction à un dialogue ouvert et constructif pour bâtir ensemble un avenir meilleur pour tous.