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Auteur/autrice : Isabelle Ollivier

Réorganisation de la BU AXA Santé et Collectives

Le projet de Réorganisation a pour finalité d’améliorer la position d’AXA sur le marché du Middle au moyen principal d’une augmentation de la productivité commerciale.
La BU ERE n’est pas impactée par cette réorganisation qui consiste principalement à spécialiser les fonctions commerciales par réseaux (exclusifs d’une part, courtage d’autre part), et la souscription par clients (Exclusifs / Courtage Middle et Grands Comptes), l’objectif principal étant un fort développement sur les réseaux exclusifs et le Middle Market.

Suite à l’Expertise ISAST, les élus relèvent les points d’inquiétudes suivants :
– Un décalage dans la perception du projet et de sa communication entre la Direction et les équipes,
– Un manque d’information sur l’appréciation de la charge de travail future,
– Un manque d’information sur les mesures concrètes d’accompagnement dont pourraient bénéficier les salariés.

Le projet prévoit une augmentation des résultats (parts de marché) :
– A effectif quasiment constant, et sans préciser aucunement des évolutions potentielles à venir,
– Sans définir clairement l’ambition chiffrée attendue, ni donner de calendrier de cette ambition de développement,
– Sans apporter de réponses fortes sur les moyens commerciaux visant à accompagner cette ambition,
– Sans mentionner comment seront définis et quantifiés les objectifs quantitatifs et qualitatifs attendus, avec le risque de voir des objectifs irréalisables ou mal acceptés,
– Sans réelle étude d’impact sur la charge de travail générée par cette nouvelle organisation, et ce tant au niveau des équipes Commerciales que Souscription,
– Sans documenter les éventuelles conséquences de cette réorganisation sur la santé des salariés (périmètres géographiques étendus, stress, etc…)

  • Alors qu’il y a des pertes de productivité contextuelles liées à la réinitialisation partielle des relations commerciales pour les inspecteurs collectives généralistes (apporteurs et périmètres des circonscriptions), en particulier les seniors dont le portefeuille plus ancien est d’autant plus impacté par ce changement
  • Alors qu’il y a une focalisation sur les agents qui sont par nature moins contributeurs 
  • (sans compter l’agrandissement de circonscription courtage généraliste en province pouvant entrainer des déplacements au-delà du raisonnable)
  • Alors qu’il y a un turn over élevé sur la fonction souscription

En conséquence, les salariés risquent de voir leur travail être intensifié, et/ou se voir attribuer des objectifs irréalisables

Le projet pose un enjeu de rémunération variable assez clair, largement identifiés par les salariés. En particulier du fait que les objectifs semblent augmenter sur 2024, sans tenir compte des pertes de productivité contextuelles citées précédemment.
Le projet « normalise » la perte de relations commerciales de certains inspecteurs. Ce faisant, cela représente tout à la fois une « négation » du travail accompli, et une minoration d’une nouvelle situation de travail avec moins de ressources pour accomplir les objectifs.
La charge de travail des souscripteurs doit être évaluée ainsi que l’équilibre des effectifs des équipes sur leur marché respectif et l’entraide entre celles-ci doit perdurer.

Les représentants du personnel demandent :
Une commission de suivi sur les équilibres des effectifs en souscription et dans les 2 équipes commerciales, Exclusifs et Courtage Middle,
Un engagement de la direction pour un renfort en cas de surcharge d’activité en souscription ou en compte,
Le même engagement pour la gestion aussi, car l’augmentation du volume d’affaires aura un impact sur ces services. Ils sont déjà débordés, il y a eu des départs dernièrement et il y en a d’autres prévus à court terme,
De préciser les éventuelles adaptation des effectifs, et/ou de la sous-traitance selon des hypothèses de gains de part de marché
Le CSE rappelle néanmoins qu’il reste opposé à tous les projets de transferts d’activités qui s’inscrivent dans le cadre d’externalisations et de délocalisations à moindre coût du travail au détriment de l’emploi statutaire dans Axa France.
De reconnaitre le « point de passage » que constitue cette réorganisation pour les inspecteurs, de valoriser le travail accompli, et de donner de la visibilité sur l’adaptation des objectifs nécessaire à l’accompagnement des salariés qui changent de portefeuille client, en particulier pour les salariés avec une forte ancienneté.
Mise à l’ordre du jour en CSE d’un point de suivi trimestriel sur l’avancée de la réorganisation et sur les mesures prises en cas de détection de situations où les conditions de bien-être au travail ne sont pas réunies.
De compenser les salaires variables sur 2 ans pour assumer la réorganisation

Le CSE rappelle sa demande d’application de l’article 56 ter de la CCNI pendant 2 ans à l’Inspection Collectives Généralistes :
– Garantie de la rémunération variable des Inspecteurs en raison du changement des circonscriptions par application de l’article 56 ter de la CCNI à l’Inspection Collectives Généralistes, auparavant tous réseaux, désormais soit réseaux exclusifs, soit courtage.
– Par extension, garantie des CRV et PPEI pour les salariés administratifs impactés,

La Direction accepte l’application du 56 ter de la CCNI pour 2024 ; pour 2025, application d’une clause de revoyure fin 2024/début 2025, pour voir son éventuel renouvellement pour 2025.
Pour les salariés administratifs, la Direction ne veut pas prendre d’engagement, mais accepte d’examiner les éventuelles dérives dans le cadre de la commission de suivi constituée au sein du CSE amenée à statuer sur le renouvellement éventuel du 56 Ter pour 2025 et sur les équilibres des effectifs en souscription.
La retraite reste intégrée dans l’activité de l’Inspection Collective généraliste.

VIE DES SITES : INSTANCE DE PROXIMITÉ (RP) FEVRIER ET MARS 2024 SUD-OUEST

BALMA :
En cours: changement des stores au 2ème étage, réparation des fuites d’eau au 3ème étage.
Vidéosurveillance :
Renforcement de la sécurité intérieure par de nouvelles caméras installées dans le hall principal.

PESSAC :
Restaurant d’entreprise : Renforcement de la sécurité intérieure et extérieure par 5 caméras (la fenêtre du bureau du gérant a été fracturé).
Parking bâtiment H : l’arbre abimé par la tempête a fait l’objet de discussion entre le propriétaire du site et son assureur.
Il sera retiré, la place PMR et les places visiteurs seront de nouveau accessibles

PESSAC SMART WORKING : INSTANCE DE PROXIMITÉ (RP) FEVRIER et MARS 2024 SUD-OUEST

Espaces BELORGEY :
Pas de solutions à notre demande de réservation de postes de travail dans d’autres espaces sécurisés. En effet, une réunion est prévue courant mars entre la Direction du Cadre de Vie parisienne / la Direction Opérationnelle / une partie du management, afin de décider du sort de nos collègues.
La Cfdt regrette de ne pas être conviée pour une concertation sur les solutions.
En effet, ces derniers mois, des « mesurettes » ont été décidées unilatéralement, mais certaines comme les bulles d’entretien ne font qu’aggraver la promiscuité, assombrir le plateau et ne répondent pas aux nuisances sonores et aux contraintes métiers.
Cela confirme l’inquiétude que nous avions dès le départ et la Cfdt regrette que l’expertise préalable n’ait pas été votée par certaines Organisations Syndicales qui s’étonnent maintenant des difficultés rencontrées.
L’œil avisé d’un ergonome nous aurait permis d’éviter ces écueils.

La Cfdt veut rester optimiste et espère que la Direction prendra les bonnes décisions dans les meilleurs délais (avant le CSE AIP ERPI de mars) afin de rétablir des conditions de travail « normales ».

En outre, des imprimantes devraient être dédiées aux métiers corporels afin d’éviter la fuite de données médicales hors des zones sécurisées : pas de retour.
De plus, celles utilisées au RDC aile EST sont régulièrement en panne.
Un irritant de plus!

Cessons de comparer PESSAC avec d’autres sites, qui pour certains ne sont pas mieux lotis! 
Cessons de dire à nos collègues que la situation actuelle est de leur fait, qu’ils ont souhaité être séparés des autres équipes!

C’est la loi BELORGEY qui contraint et l’entreprise doit assumer ses responsabilités et de respecter la loi!

Au passage, en pleine période de renégociation de l’accord QVT, nous rappelons que les conditions de travail sont LA PRIORITE de nos collègues.  

Equipes Déontologie :
Lors de la visite de tous les espaces déployés en Smart Working, nous avons relevé que les inspecteurs déonto manquent d’espaces confidentiels pour les entretiens téléphoniques à proximité de leur poste de travail.
Le Cadre de Vie en prend note pour proposer une solution.

Dommages aux biens Entreprises : INSTANCE DE PROXIMITÉ (RP) FEVRIER et MARS 2024 SUD-OUEST

PESSAC
Suite à nos différentes alertes en RP et en CSE, des actions ont été présentées le 27 février en réunion exceptionnelle des RP, avec notamment un plan d’entraide et des recrutements :
– par le support de l’équipe de Lyon,
– par le service pilotage et coordination,
– par le N+2
– ouvertures de postes
– teams des tuteurs
– journées sans téléphone
– maintien des points hebdo le mardi et le jeudi, teams des tuteurs, binôme, échange par types de risques.
– journée de cohésion au printemps avec la manager.
A la suite des entretiens RH, un retour à l’ensemble de l’équipe aura lieu et il sera pris un engagement sur des points de suivi réguliers en équipe, ainsi qu’un suivi des situations individuelles.
Un nouveau point est prévu en séance RP d’avril et la Cfdt ne manquera de suivre la charge de travail en CSE.

INSTANCE DE PROXIMITÉ (RP) mars 2024 DU SUD EST

Lyon :

  • Les portes des lodges sont finalisées après 1 an ½ de travaux. Les retours sont positifs.
  • Les portes du 17ème étage sont en cours de réparation ou remplacement.
  • Réouverture du restaurant le 21 (au 21ème étage de la Tour Silex) avec une nouvelle équipe, une nouvelle carte
  • La commission a eu lieu le 27/02 en présence de 7 sociétés dont AXA. Une présentation de ce qui a été mis en place en 2023 a été faite.
    La fréquentation du restaurant d’entreprise est en progression. La Cfdt regrette que le cout du plateau soit en hausse. Désormais un plat végétarien est proposé chaque jour.
    L’espace Speak Easy : les plats à emporter (bocaux et sandwiches) sont de bonne qualité. Des animations auront lieu dans cet espace avec différents fabricants qui viendront proposer leurs produits. Nous regrettons que les plats servis ne soient pas toujours chauds, que l’attente soit encore un peu trop importante aux stands et aux caisses.
    Une réflexion est en cours pour décaler la caisse pour un passage plus optimal.
  • Information sur le stand 3 (pizzas : 1 jour par semaine) : il y a un bipper pour commander son plat et être averti quand il est prêt. Une demande est faite pour qu’un bipper soit plutôt disponible au stand 2 (grillades)

La Cfdt a demandé que la liste des allergènes soit systématiquement affichée.

Marseille

• Information sur la nouvelle assistante sociale du site de Marseille (Hélène SANTIAGO).
Une nouvelle assistante sociale est arrivée en janvier en remplacement de Mylène Massi sur le site de Marseille. Les permanences restent inchangées.
Remplacement à venir prochainement de Claire Maupeou à Lyon

Occupation des espaces de travail : mise à disposition d’espaces de travail communs afin d’éviter des situations de travailleurs isolés les jours où le site est le moins fréquenté).
Le site de Marseille n’étant pas encore un site agile, chaque salarié a son propre bureau donc il n’est pas possible d’aménager un espace de coworking.

Rappel : la consigne a été donnée d’avertir l’agent de sécurité pour ceux qui viennent sur site et se retrouveraient sur un emplacement isolé.
Précision de la Direction : rien n’empêche les salariés de voir s’ils peuvent se rapprocher d’autres équipes les jours où il y a peu de monde
Autre précision de la Direction : les espaces de coworking n’existent qu’à Nanterre et sont en cours de déploiement sur les sites régionaux.

2 informations complémentaires du Responsable Domaine Logistique : installations de LED au CG2 + 2 bornes électriques pour les voitures (devis validés le 13/03). En tout il y aura 15 ou 17 bornes.

Ajustement d’organisation à la DRH

AXA France a placé la Data au cœur de son plan stratégique pour les années 2024-2026. En 2023, l’entreprise a défini ses orientations en matière de Data et d’IA pour l’avenir, et a mis en place une nouvelle gouvernance pour piloter efficacement les données nécessaires à la réalisation de ses programmes. Dans le domaine des Ressources Humaines, deux équipes travaillent actuellement sur la data : une équipe « Reporting Analytics RH » au sein de la direction Finances RH Data Analytics, et une équipe « formation innovation et conception » au sein de la direction formation. Il est prévu de regrouper ces deux équipes au sein de la Direction Finances RH Data Analytics pour simplifier et clarifier la gouvernance des données au sein de la DRH, capitaliser sur les synergies et l’expérience des deux équipes, et améliorer l’expérience des collaborateurs distributeurs grâce à l’IA et la Data au service du digital. Suite à la mobilité du Data Leader RH actuel, le manager actuel de l’équipe « formation innovation conception » prendra la responsabilité de cette équipe regroupée et exercera le rôle de Data Leader RH. Cette équipe sera renommée « Data et innovations RH » et sera composée de 13 collaborateurs, dont le manager, et un poste de product manager à pourvoir.

Non seulement la Cfdt ne voit pas de simplification dans ce qui est présenté, mais la Direction minimise encore l’impact que peut être un changement de hiérarchie pour un salarié.

Bilan des opérations exceptionnelles IT

En septembre et en novembre, l’activité est fortement liée à l’exercice budgétaire d’AXA France.
Les + 20% d’astreintes sont directement liés au programme Cloud, qui nécessite une migration massive et urgente pour éviter des amendes d’IBM avant la sortie de leur infrastructure.

Environ 693 personnes différentes ont effectué des astreintes, certaines en faisant plusieurs.
Ces astreintes sont sur la base du volontariat, si aucun volontaire n’est trouvé, l’opération est reportée. Malgré un délai de prévenance généralement d’un mois, certaines astreintes sont planifiées à la dernière minute. Actuellement, les métiers d’AXA France insistent pour que les outils ne soient pas perturbés en semaine pendant les heures d’utilisation, conduisant à une augmentation des opérations exceptionnelles le week-end et en soirée. Cela implique souvent un arrêt complet de l’outil. 
Les collaborateurs ont le choix entre une compensation financière ou la récupération des heures.

La Cfdt renouvelle sa demande de revalorisation des Opérations Exceptionnelles et des HNO (Heures Non Ouvrées) car l’accord qui les régit date de 2018 et n’a jamais été revalorisé.
La Direction élude la question en affirmant que la négociation n’est pas du ressort de cette instance.

Elle estime aussi que cet accord était avantageux financièrement lorsqu’il a été mis en place en 1998, et que la question de sa revalorisation n’est pas à l’ordre du jour.

La complexité des astreintes est évaluée en amont, et le nombre de collaborateurs engagés est déterminé en conséquence.
Le nombre maximum de personnes impliquées dans une opération l’année dernière est de 25.
La moyenne est de 5 personnes par opération.

Document Unique d’Evaluation des Risques


Les Réorganisations, y compris ALHIS, ayant fait l’objet de consultations du CSE, voire du CSEC incluant notre périmètre, voire d’Expertises, pour aménagement important des conditions de travail, modifications du contrat de travail, changements voire suppressions d’activités et de postes, changements de périmètres, externalisations, ainsi que les enquêtes ou alertes, ne semblent pas mentionnées ni traitées dans le cadre du présent DUERP.

  • Pour les salariés d’ALHIS en France, inquiets pour leur avenir incertain dans notre Etablissement, la Cfdt réitère sa demande de conserver leur statut d’AXA France, leur permettant en cas de réorganisation de bénéficier de la GPEC avec reclassement dans un poste équivalent, en priorité sur le même site, à défaut dans le même bassin d’emploi, à l’exclusion de tout licenciement.
  • La charge de travail jugée forte et non faible par les salariés, les absences non remplacées, le changement d’outils, le turn over dans certains services, entraînent dégradation des conditions de travail, RPS, pouvant aller jusqu’au Burn out.
  • Les conséquences du « SMART WORKING » avec bureaux partagés avec un taux de 0,7, 0,6, voire 0,5 bureau par salarié, dans des open space bruyants non cloisonnés ne sont pas traitées.
  • Le télétravail jusqu’à 3 jours par semaine, plébiscité par les salariés, comme contrepartie indispensable et nécessaire à l’absence de bureau attribué, et aux mauvaises conditions de transport bondé avec pannes et retards récurrents en constante dégradation, particulièrement en Région Parisienne, peut néanmoins engendrer des risques spécifiques peu ou pas traité aussi : absence d’activité physique, non-respect du droit à la déconnection, absence de séparation vie privée/vie professionnelle, risque d’isolement, accidents domestiques etc…
  • Le contexte économique et social, les incertitudes sur l‘avenir, l’inflation non compensée par les augmentations insuffisantes des salaires, la baisse du pouvoir d’achat, les injonctions contradictoires de la Direction entre développement du CA et rentabilité pèsent également sur les RPS, ainsi que les conditions et la charge de travail des salariés.

La plupart des risques, notamment les RPS et la charge de travail, sont sous évalués, voire pas évalués du tout, avec des mesures de prévention insuffisantes.

Bilan et perspectives AXA Santé & Collectives


Résultat opérationnel en hausse de 6%, résultat opérationnel par action en hausse de 8 %, dividende en hausse de 16%, rachat d’actions de 1,6 Md€, marge de solvabilité en hausse de 19%, annonce d’un nouveau plan stratégique avec des ambitions encore en hausse ciblant un taux de distribution du résultat aux actionnaires de 75 % contre auparavant de 45-55 %, qui plus est avec une garantie plancher du dividende au moins égal à celui de l’exercice précédent (idem à celui que nous réclamons pour les commerciaux suite à la réorganisation de la BU Santé et Collectives, soit la garantie de leur rémunération variable par application de droit de l’article 56 ter de la CCNI, et par extension, pour tous les salariés administratifs impactés pour leur rémunération variable).
Malheureusement, il n’en est pas de même pour les salariés dont les augmentations générales de salaire de 2 % sont moitié moindre de l’inflation et très inférieures aux augmentations dont bénéficient les actionnaires privilégiés par AXA à leur détriment.
Dès lors, il ne faut pas s’étonner que cette baisse générale de pouvoir d’achat des salariés aille à l’encontre des objectifs d’AXA en matière de croissance du chiffre d’affaires en Santé et Collectives, sans compter les injonctions contradictoires sur le développement du CA supérieur au marché au détriment de la rentabilité, ainsi que les externalisations qui appauvrissent les salariés et leur capacité à financer leur santé via l’assurance.Et ce, alors même que la Santé et les Collectives est un secteur porteur pour AXA, du fait du désengagement de la Sécurité Sociale, du fait du vieillissement de la population et de l’augmentation structurelle des dépenses de Santé et des Collectives en général, à condition que l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés permette de les financer.
Enfin, concernant l’Intelligence Artificielle, nous rappelons que ce ne peut être qu’un simple outil, et ne saurait avoir vocation à remplacer l’intelligence humaine et l’expertise des salariés qui constituent la vraie richesse d’AXA et sa valeur ajoutée, lui permettant d’atteindre ses objectifs de développement maitrisé et de rentabilité.

La Cfdt interpelle Madame Diane MILLERON DEPERROIS pour l’alerter de situation de salariés en mal-être et d’une dégradation de leurs conditions de travail avec un impact sur leur santé.
Pourtant, AXA communique beaucoup sur le bien-être de ses collaborateurs dans l’entreprise, nouveaux espaces de travail plus convivial, le bilan santé mis à la disposition des salariés, le télétravail favorisant vie professionnelle/vie privée, des formations à la bienveillance et la mise en place de médiateurs pour gérer les conflits.
Dans les faits, des salariés sont en situation de mal-être, de souffrances, de différences de traitements et d’équité par rapport à leurs collègues, qui sont souvent des problèmes relationnels.
Par ces situations vécues, ces salariés consultent la médecine du travail qui les envoie consulter leur médecin traitant, et généralement un arrêt de travail est prescrit. Les causes sont bien connues des services RH que les représentants CFDT leur font remonter et parfois les accompagnent eux-mêmes aux entretiens.
Des sujets reviennent assez souvent, principalement la charge de travail trop importante et, parfois, les difficultés d’encadrement de personnel rencontrées par le management qui nécessite des compétences particulières et un accompagnement spécifique, le manager étant prisonnier d’injonctions contradictoires entre des exigences excessives de productivité de la part de la Direction et la bienveillance due aux collaborateurs. Des salariés sont en difficultés pour les raisons énoncées, aussi des nouveaux entrants rencontrent les mêmes difficultés, le phénomène se répète et cela dans plusieurs secteurs des Collectives. Il convient de reconnaitre et d’analyser ces situations, d’y apporter les correctifs nécessaires pour que ces situations ne perdurent pas ou ne se reproduisent plus.

Pour la Cfdt, le bien-être et les conditions de travail des salariés sont des priorités.

Réorganisation BU AXA Santé & Collectives

Pour mémoire, Axa envisage un projet dont les grandes lignes seraient de :
– Spécialiser les fonctions commerciales par clients/réseaux
– Spécialiser la gestion en fonction de la taille des clients finaux

La Cfdt rappelle sa demande de garantie de la rémunération variable pour les commerciaux par l’application de droit de l’article 56 ter de la CCNI, et par extension, pour tous les salariés administratifs impactés par cette réorganisation
Dans le cadre de ce projet, les représentants du personnel ont voté une Expertise et sollicité le cabinet ISAST pour identifier ses conséquences sur les conditions de travail des salariés.
ISAST réalise des entretiens sur quelques équipes.
Ce questionnaire participe à compléter ces informations sur la Direction Commerciale et la Direction Santé Prévoyance.
En fin de questionnaire, vous aurez la possibilité d’inscrire des commentaires libres. 
En cours de saisie, il vous sera possible de modifier vos réponses (retour en arrière). 
Vos réponses sont anonymes, et ISAST, tiers extérieur à AXA, ne produira que des données collectives (par équipe ou regroupement d’équipes, etc. …).
Vous devez répondre en 1 fois (chaque connexion produit une réponse).
Répondre au questionnaire prend moins de 10 mn. Le questionnaire sera clôturé le vendredi 08/03/2024.
Merci de vos réponses nombreuses et indispensables !