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Auteur/autrice : admin4544

NÉGOCIATIONS SALARIALES : LA CFDT NE SERA PAS SIGNATAIRE DE L’ACCORD

Lors des Réunions du 28/29 novembre, sous la pression, la Direction a revu sa copie, mais sans atteindre un niveau de propositions acceptable !

En responsabilité, et bien qu’habituellement très engagée dans la régularisation d’accords d’entreprises,  La CFDT ne signera donc pas l’accord sur les salaires.

RESTONS MOBILISÉS POUR LE 6 DÉCEMBRE !

Le nouvel Accord : un condensé de mesures en trompe l’œil

Si la communication de la Direction et des signataires met en avant une enveloppe d’augmentation de 5 %, il faut souligner que ce sont seulement 3,5 % (non cadres) et 3 % (cadres) qui bénéficieront à tous. En effet, les Augmentations Individuelles resteront un mirage pour beaucoup.

Malgré des résultats exceptionnels et l’engagement des salariés, la Direction n’a donc pas souhaité compenser l’inflation de façon significative. L’accord qui entre en vigueur entame donc une période de diminution du salaire « réel » qui durera autant que la période inflationniste.

La CFDT attend d’une entreprise qu’elle préserve de façon équitable les intérêts de ses actionnaires, de ses dirigeants et de ses salariés.

Participez à notre mouvement du 6 décembre organisé sur les sites pour faire connaître votre mécontentement. 

Pourquoi le contenu de l’accord n’est pas acceptable :

  • Une Prime de Partage de la valeur de 1000€ versée en janvier 2023 qui compense moins de 50 % de l’inflation 2022 et dont sont exclus les salariés dont la rémunération dépasse 65 K€.
  • Des niveaux d’Augmentations Générales de 3,5 % (non-cadres) et 3 % (cadres) qui semblent d’autant plus insuffisants que la Direction en plafonne le montant à 1 800 € pour les cadres et qu’elle refuse catégoriquement d’intégrer une clause de revoyure qui permettrait de les réviser si l’inflation devait s’aggraver en 2023.
  • L’entreprise dispose de ressources importantes au regard de ses excellents résultats et prend en compte l’inflation dans le calcul des primes facturées aux clients.

La CFDT ne se satisfait pas des propositions de la Direction

La CFDT persiste à revendiquer de l’entreprise qui en a les moyens, des Augmentations Générales non plafonnées pour tous à un niveau d’au moins 5%, avec une clause de revoyure à juillet 2023 pour une adaptation à la conjoncture.

La CFDT demande une Prime de Partage de la Valeur ajoutée de 2.000€ à verser en 2022, non plafonnée et au bénéfice de tous.

*Vous pouvez consulter les propositions initiales de la Direction en bas de page.

CONTINUONS LA MOBILISATION EN FAVEUR DE NOTRE POUVOIR D’ACHAT ! MOBILISONS-NOUS LE 6 DÉCEMBRE !

C’EST ENSEMBLE QUE NOUS POURRONS DONNER DE L’ÉCHO À NOTRE MÉCONTENTEMENT !

Nous invitons tous les salariés d’Axa France à se réunir devant l’entrée des sites de

le mardi 6 décembre

En vous réunissant et en faisant du bruit, vous ferez connaître votre mécontentement.

Pour défendre notre pouvoir d’achat, nous
devons faire bloc!

Dernières propositions de mesures qui figurent dans l’accord

AUGMENTATIONS GÉNÉRALES
Classes 1 à 4Classe 5 et 6Classe 7
+3,5%+3%+3%
Pour les non-cadres :
Un niveau minimum sera garanti à hauteur de 1 200 €.
Pour les cadres des classes 5, 6 et 7 :
Un plafond de 1 800 € limitera ses effets à la partie de rémunération qui n’excède pas 60 000 €
AUGMENTATIONS INDIVIDUELLES
Classe 1 à 4Classe 5, 6 & 7
+1,5% +2,0%
Pour les non-cadres : Nous n’avons aucune visibilité sur l’attribution de ce budget. L’essentiel semble orienté vers les métiers en tension.Pour les cadres : Nous n’avons aucune visibilité sur l’attribution de ce budget.
L’essentiel semble orienté vers les métiers en tension.

STRESS ET CHARGE DE TRAVAIL

NOS COMBATS PRÉSENTS
ET FUTURS

DES EFFECTIFS SUFFISANTS

Les effectifs doivent être en adéquation avec la charge d’activité et la vie du service. Ce n’est pas aux salariés présents d’absorber la surcharge d’activité.

Nous avons sauvé de nombreux emplois en refusant l’intégration d’un Accord de Performance Collective dans la 1ère mouture de la GPEC.

Les emplois et les effectifs vont être au coeur du mandat.

La direction met la « charrue avant les boeufs ». Elle supprime les effectifs avant la mise en place d’outils de simplification.

Les salariés payent 2 fois la note :

Une charge de travail accrue
par le manque d’effectif

Et une surcharge d’activité
inhérente à la mise en place de nouveaux outils

TRAVAILLER SANS ÊTRE INTERROMPU

Au fil des années, les nouveaux outils de communication ne remplacent pas les anciens, ils se cumulent.

Appels, mails, Teams, chat, SMS, whatApp, etc. Toutes les enquêtes QVT le démontrent. Les salariés sont constamment interrompus dans leurs tâches. 

L’entreprise doit se réinventer et mettre en place de nouvelles méthodes pour offrir des temps de concentration nécessaires pour finir ses tâches.

ANTICIPER LES MOBILITÉS

Que les mobilités soient voulues ou subies, la direction doit en anticiper les effets de bord. 

Compenser la perte d’effectif
dans le service du salarié sortant,

Prévoir les ressources pour le service
qui accueille (coaching, tutorat, etc…),

Les activités des salariés sont imbriquées entre elles. Un salarié qui part ou qui arrive impacte la charge de travail des collègues du service.

Édito

Nous entrons dans la période estivale et chacun d’entre nous a programmé une période de congés dans les semaines à venir pour goûter à un repos bien mérité. En effet, par votre investissement vous avez tous contribué aux splendides résultats de l’entreprise et il est temps de s’accorder une parenthèse et pour se ressourcer. Pour autant, le calendrier social se préoccupe de moins en moins des saisons et l’actualité reste chargée. 

Après un accord salarial de bon niveau lors de la signature, mais dont les effets ont été vite érodés par un contexte géopolitique défavorable, un retour anticipé à la table des négociations, pour prendre en compte l’explosion de l’inflation, apparaît indispensable. À ce stade, la Direction a fini par accepter l’ouverture d’une nouvelle négociation en septembre. La CFDT demandera des mesures rapides et rétroactives, et ne se contentera pas de propositions pour le nouvel accord de janvier 2023. 

Par ailleurs, nous faisons face à une Direction extrêmement offensive dans la négociation de l’accord GPEC (Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences). Là où cet outil fondamental dans la qualité notre environnement social devrait servir à sécuriser l’emploi, la Direction cherche à en faire un outil de précarisation qui changerait durablement le pacte social en cours depuis toujours au sein d’Axa (voir ci-dessous).

La CFDT continue de vous représenter et de vous défendre pied à pied sur ces dossiers. 

Bonnes vacances à toutes et à tous !