La négociation QVT d’Axa France est arrivée dans un contexte où le stress et le mal-être au travail amènent de plus en plus de salariés à se rapprocher de la CFDT en raison des difficultés rencontrées au quotidien, qu’il s’agisse de charge de travail, de réunions organisées dans des créneaux horaires inacceptables ou encore de conditions de travail difficiles sur sites ou sur le terrain.
Nous avons donc abordé cette négociation comme la possibilité d’obtenir un accord qui nous dote d’une boite à outils pour accompagner les salariés confrontés à ces difficultés, et non comme un accord « magique » qui instaurerait par sa seule existence une Qualité de Vie au Travail satisfaisante.
Ce qu’il faut retenir de cet accord
Diagnostic QVT désormais annuel et non tous les 3 ans La CFDT regrette néanmoins l’absence de véritable co-construction des questionnaires et de partage dans l’analyse des résultats.
Suivi de soldes de congés en décembre et mai La CFDT veut pouvoir s’assurer que les salariés puissent prendre leurs congés et ne soient pas contraints de les abandonner pour cause de forclusion.
Un focus sur la désinsertion professionnelle L’idée est de disposer des moyens qui permettent d’accompagner les salariés en phase de désinsertion professionnelle et de pouvoir les réintégrer dans la vie de l’entreprise.
Un début de traitement des reclassements en cas d’inaptitude Souvent les inaptitudes aboutissent à des licenciements, l’objectif est de mettre l’accent sur les efforts de reclassement au sein de l’entreprise.
Un travail important prévu sur les incivilités Les salariés, particulièrement dans la population commerciale, sont régulièrement soumis à des comportements agressifs et dangereux de la part de clients. L’accord prévoit que l’entreprise accompagne les salariés pour faire face à ces situations, y compris au niveau judiciaire.
Prise en compte du tuilage entre une mobilité sortante et une mobilité entrante C’est un facteur important de la gestion de la charge de travail, prévoir les recrutements nécessaires et surtout les anticiper. L’accord acte cette nécessité.
Prise en compte dans la charge de travail des missions supplémentaires données aux salariés comme Tutorat, mission transverse.
Prise en compte des demandes d’équipement des salles, même pour les établissements qui ne sont pas en smart-working et pour les BIC.
Prise en compte de la nécessité d’une qualité satisfaisante de la restauration
Ces points étant actés dans l’accord, la CFDT s’attachera à s’en emparer pour faire progresser la Qualité de Vie au Travail. Nous aurons l’occasion de revenir vers vous pour vous dire si la mise en œuvre et à la hauteur des engagements pris.