POINT SUR LA DIRECTION SERVICES CLIENTS CORPOREL

Au mois de novembre, nous avions alerté Bruno Foubert sur la situation désastreuse des services rattachés à la direction client corporel avec une volumétrie en portefeuille qui n’est plus supportable pour les collègues.

Car nous connaissons tous les travers d’une surcharge de travail :

• Le retard engendre du retard
• Pression des clients et du réseau distributeur
• Surcharge mentale pour les équipes

Bref, le combo idéal pour développer les risques psychosociaux.

Bruno Foubert s’était alors clairement engagé à faire baisser cette pression opérationnelle sur 2024.

Compte-tenu de ces propos, nous pouvions espérer 4 mois plus tard que la situation aurait évolué favorablement.

Or, au global et notamment sur les secteurs du Conventionnel, du Droit Commun et de la PFI la situation est toujours aussi compliquée avec des stocks qui continuent d’augmenter sur ces 3 centres de compétences avec au conventionnel par exemple entre 700 et 800 dossiers pour les conseillers, plus de 600 pour les chargés de règlement.

Néanmoins, nous relevons un effort considérable sur les recrutements réalisés et pour les postes ouverts encore à pourvoir mais pour l’instant c’est insuffisant et inopérant pour permettre une amélioration.

D’ailleurs, la situation actuelle est complètement logique si on fait l’historique depuis le début de nos alertes fin 2022.

En décembre 2022 l’effectif était de 337 et à fin février 2024 de 329 (soit moins 8) malgré 17 entrées depuis novembre qui n’ont pas compensé le déficit d’effectif.

Nous notons qu’il y a encore 12 arrivées à partir de ce mois de mars et 12 postes ouverts et non encore
pourvus. Nous pourrions donc atteindre d’ici fin 2024 un effectif potentiellement en adéquation avec la charge de travail si des départs ne surviennent pas entre temps.

La Cfdt reconnait quand même que les arrivées ont eu un impact positif sur le moral des services.

Sur le plan d’actions durables, des moments de cohésion et d’échanges ont été mis en place. La Cfdt regrette simplement que les ateliers de travail ne se fassent pas sur la base du volontariat et en fonction du thème. Nous notons aussi l’arrêt des réunions d’équipe sur la pause méridienne et le vendredi après-midi.

Un temps dédié aux formations QVT a aussi été instauré de 30 min par mois. Pour la Cfdt , cela reste dérisoire et nous demandons à nouveau qu’un temps dédié aux formations techniques soit aussi accordé.

Enfin, la Cfdt demande à la direction :

• de s’engager sur un nombre de dossiers moyen en portefeuille par conseillers et chargés de règlements selon les différents centres de compétences afin de définir un effectif cible à maintenir de façon pro active en anticipant les départs.
• que soit revue la pesée des postes selon les compétences attendues et d’envisager une
  classe supérieure. En effet, cette direction exige de plus en plus de technicité en plus des postures
  psychologiques nécessaires à la bonne prise en charge des victimes.