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Des séniors qui se sentent rejetés

Comme la CFDT l’a maintes fois souligné, il existe une véritable problématique liée à la place des séniors dans l’entreprise. Si ceux-ci ont perçu les fruits du contrat social que la CFDT a largement contribué à construire, il n’en demeure pas moins qu’à partir de 55 ans nombre d’entre eux se sentent mal considérés.

Déficit de formation, déficit d’augmentations individuelles, déficit d’accès à une mobilité professionnelle choisie et motivante, telle est la litanie des doléances qui nous remontent.

Les succès du TAR et du Mécénat de Compétences sont jusqu’alors venus en partie escamoter l’importance du problème en permettant aux salariés les plus affectés de quitter l’entreprise de façon anticipée.

Aujourd’hui, le report de l’âge de la retraite va au contraire remettre le sujet en exergue avec la multiplication des séniors en situation de difficulté. Travailler sur la place des séniors dans l’entreprise est plus urgent que jamais.

  • La CFDT demande à ce que les séniors puissent évoluer professionnellement sur la base du volontariat jusqu’à la fin de leur carrière et que cette possibilité soit favorisée par l’accès aux formations et la perspective de pouvoir toujours bénéficier des dispositifs de reconnaissance individuelle.
  • La CFDT demande parallèlement que, dans les années qui précèdent leur départ, l’expérience des séniors puisse être valorisée par le recentrage sur la transmission du savoir, avec pour effet induit une consolidation du collectif intergénérationnel. Pour les situations les plus difficiles, la CFDT demande la mise en place d’un système de sortie anticipée de l’entreprise adapté à la nouvelle loi sur les retraites (dans l’esprit du TAR).

En synthèse, 

  • Si la CFDT se réjouit des moyens importants accordés par l’entreprise à la médecine au travail pour faire face aux situations problématiques, principalement l’inflation des risques psychiques
  • Si la CFDT prend acte du plan de formation déployé pour faire face aux situations d’urgence en matière de santé mentale, 
  • Si la CFDT juge positive l’initiative de proposer aux salariés des bilans médicaux au-delà d’un certain âge, 
  • La CFDT considère néanmoins que la priorité absolue doit consister à agir en amont pour que les conditions favorables à l’apparition des pathologies, particulièrement psychiques, soient traitées.

Avancer sur la base des pistes identifiées ci-dessus changerait considérablement la donne et nous attendons que la Direction se saisisse de nos propositions en mettant plus de moyens dans le traitement des causes que dans la gestion des conséquences des effets délétères de la dégradation de la santé psychique des salariés.