BILAN 2022 IARD ENTREPRISES ET RÈGLEMENTS DE SPECIALITES
En Entreprise le chiffre d’affaires progresse de 12%, le portefeuille augmente de 3,8% et les résultats techniques sont bons avec un ratio combiné de 93,4%.
Pour la Cfdt, cette croissance nécessite d’accompagner les équipes par une augmentation des moyens techniques et surtout humains.
Bonne nouvelle la direction en a les moyens.
Concernant les moyens humains, en 2022, les 230 recrutements (150 en externe) ont permis d’amorcer un retour à l’équilibre après plusieurs années de tension. Depuis le début d’année il y a eu 120 postes pourvus et une centaine reste à pourvoir tant en recrutements externes qu’internes. Cela était nécessaire
mais la Cfdt alerte la direction sur la situation des petites équipes ou des métiers d’expertise qui subissent un plus fort turn-over ce qui met en tension les collègues présents. Il y a aussi les équipes spécialisées qui récupèrent de l’activité ou les IRE/IREX, les IREM à qui on demande d’être plus présents sur le terrain, cela nécessite d’accroitre les effectifs de ces métiers.
La direction semble entendre nos demandes pour renforcer ces équipes et anticiper les départs en faisant un tuilage avec le nouvel arrivant. Concernant le terrain, la direction est consciente de la nécessité d’adapter les effectifs, notamment des IREM.
La Cfdt rappelle les engagements de la direction concernant l’évolution des non-cadres notamment en souscription entreprise. La direction est consciente de cette attente et nous a promis de se pencher à nouveau sur ce sujet.
Compte tenu d’un marché de l’emploi tendu, la direction est obligée d’améliorer l’offre faite aux candidats.
La Cfdt s’inquiète des écarts croissants entre la situation d’un nouvel embauché et celle des salariés plus expérimentés. Cela est vécu comme une injustice par nos collègues et risque d’alimenter le turn-over ou la démotivation.
La Cfdt le redit, la politique salariale de la direction n’est pas à la hauteur de ses enjeux.
Concernant les moyens techniques, la Cfdt relève plusieurs difficultés liées à des règles techniques incohérentes amenant des charges de travail qui seraient évitables. D’autre part, le nouvel outil téléphonique est source de lourdeur et dégrade notre qualité de service. Quant à Sales Force que nous avons déjà évoqué, il nécessite de très grosses améliorations.
Pour la Cfdt, il faut accroitre les investissements sur ces outils. La direction est d’accord avec ce constat qui a conduit à budgéter 25 M€ pour accélérer les choses, soit trois fois plus qu’en année courante.
La Cfdt se demande toutefois si 0,7% du chiffre d’affaire est suffisant pour résoudre rapidement ces difficultés et être à la hauteur de ces enjeux.
Concernant la filière expertise, la Cfdt est déçue de la mise en œuvre. Nous avons l’impression que ce ne
sont pas les compétences techniques qui sont valorisées mais plutôt certaines postures de leadership. Si
nous sommes satisfaits de voir nos collègues identifiés enfin reconnus, nous sommes déçus que cela ne
réponde pas aux attentes de beaucoup d’autres pourtant tout aussi méritants, et demandons à la direction de revoir sa copie.