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En direct du CSE AFFC

25 mai 2023

Rendu d’avis sur le bilan social 2022 présenté lors du CSE du mois d’avril 2022.

Avis défavorable, la CFDT milite pour une vraie égalité Femmes / Hommes et pas que dans les accords théoriques.

Des effectifs à peine au niveau d’avant crise COVID-19. Des démissions en hausse et une grande difficulté à retenir les jeunes recrutés, soulignant le mal-être des salariés, un manque de reconnaissance et une surcharge de travail sans perspective d’évolution sont le lot commun des salariés.
Accumulation en classes 6 et peu de passage en classe 7 !

Les salariés détectés « à potentiel » sont promus souvent au détriment des autres y compris des séniors, à compétences équivalentes.

Quelques cas exceptionnels de promotion de cadres femmes. Mais toujours pas de traitement à hauteur de leurs collègues masculins: promotions au compte-goutte, avec un plafond de verre sur les classes et des rémunérations toujours cantonnés dans les grilles basses.

Est-ce dû aux absences des femmes (maternité, garde des enfants malades, aidants), deux fois supérieures à celles des hommes ?

Heureusement, l’accord de télétravail signé par la Cfdt a donné une bouffée d’oxygène indispensable, en cette période difficile, pour supporter l’environnement de travail dégradé tant en termes d’organisation que de management. Grace à cet accord, la productivité a augmenté et le taux d’absentéisme (maladies et accidents du travail) a baissé pour la 3e année consécutive.

Dans ce contexte, le travail à distance a fortement contribué à la réalisation d’importantes économies pour l’entreprise sans aucune répercussion sur les salaires.

Côté formation: Pour la Cfdt, une vraie formation c’est avec un formateur en présentiel ou en distanciel et tout au long de la vie professionnelle. Axes forts de nos revendications!  La crise sanitaire a changé la donne: la formation en e-learning, le comptage des formations dites “obligatoires” dans les statistiques, la liste des formations diplômantes et certifiantes avec prime à la clé non communiquée par la Direction, sont devenus la norme.

La Cfdt demande à la Direction de changer sa politique de formation et de ne pas faire un dogme du e-learning. Elle demande également une vraie QVT, des salaires à la hauteur de la charge et de la qualité du travail fourni, permettant de diminuer le turnover et d’éviter des embauches aux salaires en décalage par rapport à ceux des salariés en poste, à compétences équivalentes.

La Cfdt estime que la fidélité ne paye plus chez AXA.

Suite à l’échec sur la négociation salariale 2022, la Cfdt renouvelle sa demande à la Direction de passer à la table des négociations. 

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