Skip to main content
Bienvenue sur ton espace
Fonctions centrales
Santé collective
AIP ERPI (ex-APIE)
Réseau aep
Île-de-France
Région Ouest
Région Sud-Ouest
Région Nord-Est
Région Sud-Est
Nanterre
Réunion

PROTECTION DU POUVOIR D’ACHAT : LES LEVIERS QUE LA CFDT DEMANDE À LA DIRECTION D’ACTIONNER.

La protection des salariés passe avant tout par des accords salariaux équitables

Le dernier accord salarial a entériné une baisse de pouvoir d’achat de plus de 3 % pour les salariés n’ayant pas bénéficié d’augmentations individuelles. L’inflation qui perdure à haut niveau, notamment sur les produits alimentaires et de première nécessité, est en passe d’aggraver la situation pour aboutir à une baisse de salaire relative qui avoisinera les 6 %.

La CFDT ne peut accepter cette situation et demande que les résultats de l’entreprise soient réorientés vers les salariés via la réouverture immédiate de la négociation salariale, en vue d’obtenir a minima un rappel de 5% pour tous.
Le supplément d’intéressement

La Direction a la possibilité de verser à ses salariés un supplément d’intéressement sur la base d’une décision unilatérale soumise à information/consultation du CSE Central. Ce dispositif vise à récompenser et à fidéliser les salariés dans une entreprise performante, ce qu’est indéniablement AXA.

La CFDT demande donc que cet outil soit mobilisé d’autant que, au-delà des avantages sociaux et fiscaux dont bénéficie le salarié, il permet à l’entreprise de déduire les sommes versées des bases retenues pour l’assiette de l’impôt sur les sociétés.
supplément d’intéressement
La défense de l’accord santé/prévoyance

Alors que la Direction voulait négocier une augmentation des cotisations à la charge des salariés pour 2023 (en moyenne 10 € mensuels par salarié) la CFDT a refusé l’abandon de l’usage que constituait l’application des taux de cotisation en cours.

Suivi par les autres organisations, la CFDT a donc obtenu que la Direction retire son avenant. Dans ces conditions, seule la mise en place de la lourde procédure de dénonciation d’un usage en cours lui aurait permis d’augmenter unilatéralement les cotisations. La Direction a renoncé à cette option car elle n’aurait produit ses effets que sur la toute fin de l’année 2023.

La Direction a fait preuve de sagesse en renonçant à cette dénonciation et en assumant le déficit financier de 3 M€ sur les cotisations salariées, anticipé pour 2023. Au-delà de l’économie mensuelle que nous avons obtenue et dont vous bénéficiez pour 2023, il nous faudra remettre à plat garanties et cotisations pour 2024 dans une négociation programmée au cours du second semestre et à laquelle la CFDT prendra une part active.

Les autres leviers pour contribuer à la protection du pouvoir d’achat des salariés :

Les salariés ont la possibilité d’acheter 600 € de CESU annuellement, dont 200 € financés par l’employeur. Le plafond de 600 € n’a jamais été révisé depuis 2008.

La CFDT considère qu’une révision du plafond s’impose d’autant que nous sommes très éloignés du plafond annuel de 2 301 € prévu par la législation.

La révision des frais profession-nels, dont les plafonds sont très insuffisants du fait de l’inflation qui s’est installée. Si la Direction a pris une mesure significative pour les frais hôteliers, les frais de repas et les indemnités kilométriques sont restés inchangés. Le salarié risque donc de devoir payer de sa poche une partie des frais exposés dans le cadre de ses missions.

La CFDT demande une réévaluation immédiate des barèmes de frais.

L’augmentation du forfait Mobilité Durable de 400 € annuels (300 € pour 2023, car seulement 3 trimestres couverts par la décision unilatérale de l’employeur). L’échec de la négociation de 2022 pour 2023, dû à l’absence de signature par certaines organisations, n’a pas permis de valider l’augmentation du forfait à 500 €, comme l’aurait souhaité la CFDT.

La CFDT compte profiter de la nouvelle négociation programmée fin 2023 pour demander une progression du forfait et s’approcher du plafond prévu par la loi, soit 700 €.

La CFDT se mobilisera sur tous ces leviers pour contribuer à la protection de votre pouvoir d’achat. Elle suggère, parallèlement à la mise en place de l’indice de progrès en matière de développement durable, d’instaurer un indice de protection contre l’inflation.