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9 mai 2022

L’ouverture de la négociation GPEC (Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences) très offensive de la part de la Direction ne laisse pas de nous inquiéter. Dans le cadre de cette négociation, sous prétexte d’adaptabilité, la Direction souhaite en finir avec le principe des classes acquises. Ainsi, en cas de mobilité subie, le salarié pourrait se voir proposer une formation lourde (potentiellement dans un métier éloigné de ses compétences initiales) pour retrouver un poste de classification équivalente. Aucun repositionnement dans un métier de la même famille ne sera accepté s’il est de classe inférieure.  

En cas de refus du salarié de changer de métier, celui-ci se verrait proposer un Congé Mobilité pour accompagner sa sortie de l’entreprise. En cas de refus de cette nouvelle proposition, la signature de l’accord GPEC donnerait un blanc-seing à l’entreprise pour licencier le salarié pour cause « réelle et sérieuse ». 

Si la CFDT adhère à la volonté de la Direction de développer l’employabilité des salariés, elle s’insurge contre le fait que ce processus s’inscrive dans un cadre contraignant qui pourrait aller jusqu’à légitimer un licenciement.

Les salariés les plus vulnérables, dont l’adaptation à un métier totalement nouveau est compliquée (notamment les séniors), seraient les principales victimes d’un tel accord. La CFDT demande donc le maintien du principe des classes acquises, a minima pour les salariés vulnérables et la suppression de l’accord de performance collective valant autorisation de licenciement pour cause réelle et sérieuse. À suivre…