Bilan 2023 et Programme 2024 de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail
La CFDT constate à nouveau que les Effectifs CDI sont en forte baisse en raison de l’externalisation/sous-traitance des activités à moindre coût au détriment de l’emploi statutaire dans AXA France : la CFDT ne cesse de dénoncer depuis toutes ces années la politique de la Direction d’externalisation croissante des activités de gestion, à la SOGAREP, UGIPS et autres ainsi qu’au MAROC destinée à réduire le coût du travail au détriment du statut des salariés d’AXA France, autre dossier où nous avons été consultés, ALHIS avec le retrait de l’activité internationale Local Solutions.
Au regard de ce bilan, nous constatons qu’il ne reste plus que 45 CDI non-cadres, à contrario le nombre de contrats CDD, alternants, et apprentissage de professionnalisation est supérieur à celui des CDI. A noter l’absence de plan de formation d’évolution des salariés non-cadres vers une classe 5-Cadres, afin d’éviter toutes difficultés de reclassement lors de suppression de leur poste ou de réorganisation.
L’augmentation de la charge de travail et le manque d’effectif dans certains secteurs entraînent une dégradation des conditions de travail, ainsi que des surmenages, voire des Burn Out, chez les jeunes et les seniors.
Nous constatons une augmentation des absences pour cause de maladie, de même pour les journées d’absences, ainsi que des départs en retraite en hausse dus, peut-être, à des réorganisation et disparitions d’activités, par la mise en place de mesures de fin de carrière pour les salariés proche du départ ne pouvant être reclassés,
Les Réorganisations, y compris ALHIS, ayant fait l’objet de consultations du CSE, voire du CSEC incluant notre périmètre, voire d’Expertises, pour aménagement important des conditions de travail, modifications du contrat de travail, changements voire suppressions d’activités et de postes, changements de périmètres, externalisations, ainsi que les enquêtes ou alertes, ne semblent pas mentionnées ni traitées dans le cadre du DUERP et du PAPRIPACT
Pour les salariés d’ALHIS en France, inquiets pour leur avenir incertain dans notre Etablissement, la Cfdt réitère sa demande de conserver leur statut d’AXA France, leur permettant en cas de réorganisation de bénéficier de la GEPP (ex-GPEC) avec reclassement sur un poste équivalent, en priorité sur le même site, à défaut dans le même bassin d’emploi, à l’exclusion de tout licenciement.
La surcharge de travail, les absences non remplacées, les changements d’outils, le turn over dans certains services, entraînent une dégradation des conditions de travail et des RPS pouvant aller jusqu’au Burn out.
Les conséquences du « SMART WORKING » avec bureaux partagés avec un taux de 0,7, 0,6, voire 0,5 bureau par salarié, dans des open space bruyants non cloisonnés ne sont pas traitées.
Le télétravail jusqu’à 3 jours par semaine, plébiscité par les salariés, comme contrepartie indispensable et nécessaire à l’absence de bureau attribué, et aux mauvaises conditions de transport bondé avec pannes et retards récurrents en constante dégradation, particulièrement en Région Parisienne, peut néanmoins engendrer des risques spécifiques peu ou pas traité aussi : absence d’activité physique, non-respect du droit à la déconnection, absence de séparation vie privée/vie professionnelle, risque d’isolement, accidents domestiques etc…
Le contexte économique, social, et politique, les incertitudes sur l‘avenir, l’inflation non compensée par les augmentations insuffisantes des salaires, la baisse du pouvoir d’achat, les injonctions contradictoires de la Direction entre développement du CA et rentabilité pèsent également sur les RPS, ainsi que les conditions et la charge de travail des salariés.